Gnepa François Yadji délégué départemental PDCI de Tabou 4 (ph KOACI) 

Alors que certaines voix s'élèvent contre la candidature du président Bédié à l'élection présidentielle prochaine, en raison de son âge qui serait avancé pour cette fonction, un membre du bureau politique du PDCI de Tabou, estime qu'il en est rien.

Gnepa François Yadji, membre du Bureau politique du PDCI-RDA, délégué départemental PDCI de Tabou 4, après une tournée de trois jours dans la commune et la sous-préfecture de Grabo ainsi que dans la sous-préfecture de Djouroutou, dans l'objectif d'informer les siens sur le processus d’enrôlement sur la liste électorale, et sensibiliser les nouveaux majeurs à prendre activement part à l’opération d’enrôlement qui se déroule également dans leur localité. Ensuite, contribuer à l'enrôlement de 500 nouveaux majeurs sur la liste électorale dans la commune et la sous-préfecture de Grabo.

Comme rapporté par une source sur place, la prochaine convention du PDCI-RDA et les élections présidentielles d’octobre 2020, ont été les points abordés au cours d'un entretien par le délégué PDCI de Tabou 4.

« Notre parti, le PDCI-RDA, a un président qui le gère et le dirige. Et sa voix est prépondérante. Henri Konan Bédié est le président naturel du PDCI-RDA. C’est à lui que le président-fondateur Félix Houphouët-Boigny a confié le parti. En ce qui nous concerne, nous ne tergiversons pas sur la question. Notre candidat à cette convention et aux élections présidentielles d’octobre prochain est le président Henri Konan Bédié. Nous travaillons dans ce sens et avons mis les militants PDCI de Grabo et de Djouroutou en ordre de bataille pour sa victoire.» a indiqué Gnepa François Yadji.

Répondant à ceux qui seraient des détracteurs du président Henri Konan Bédié concernant son éventuelle candidature à la présidentielle d'octobre prochain, le délégué PDCI de Tabou 4 a fait savoir que « Être président de la République ce n’est pour jouer un match de football. Notre président Henri Konan Bédié a encore toutes ses facultés mentales et intellectuelles pour diriger la Côte d’Ivoire. Le pouvoir est une organisation. On ne gère pas un pouvoir seul.

C’est une organisation où les pouvoirs sont délégués. C’est cette organisation qui va gouverner la Côte d’Ivoire. Ne voyez pas le président Bédié comme quelqu’un qui va jouer un match de football. Non, Bédié peut encore gérer la Cote d’Ivoire. Le pouvoir lui a été injustement arraché en 1999 et il serait raisonnable de le lui rendre afin qu’il parachève ce qu’il avait si bien commencé » a souligné avant de se réjouir de la nouvelle alliance PDCI-FPI dont la mise en place d’un comité paritaire est en gestation à Grabo.

T.K.Emile, Bouaké