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La classe politique camerounaise a diversement exprimé sa compassion après le décès du Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, dauphin désigné d’Alassane Ouattara et candidat du RHDP à la prochaine présidentielle de Côte d’Ivoire.

Pour Biya, « une perte pour l’Afrique »

Dans un message adressé à son homologue ivoirien au lendemain du décès Gon Coulibaly, Paul Biya a exprimé « sa grande tristesse » et celle du peuple camerounais. Cette disparition est « assurément une grande perte » pour votre famille politique, votre gouvernement et votre pays, écrit Biya.

Pour le leader camerounais, la disparition d’Amadou Gon Coulibaly est également « une perte pour l’Afrique », y compris pour son pays dont le Premier ministre Coulibaly de par ses « grandes qualités humaines et professionnelles », avait su garder l’estime.

 Biya a transmis à Ouattara, à la famille du défunt et au gouvernement ivoirien, la compassion du « peuple frère » et du gouvernement camerounais.

La « profonde tristesse » de Libii, les « condoléances » de SEM

Cabral Libii, président du parti camerounais pour la reconstruction nationale (Pcrn) a exprimé sa « grande tristesse ». Dans une correspondance, le député classé troisième à la dernière élection présidentielle a adressé ses condoléances au président Ouattara et au peuple ivoirien.

L’opposant Serge Espoir Matomba, président national du Peuple uni pour la rénovation social (Purs, très proche de la jeunesse), a fait part de sa tristesse exprimant ses sincères condoléances à toute la Cote d’Ivoire.

Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun. 

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