Mohamed Berté pendant son point de presse samedi à Bouaké (ph KOACI) 

Après la phase de dépôt des candidatures à la Commission Électorale Indépendante (CEI) par les différents partis politiques ivoiriens et les candidats indépendants, puis la transmission au conseil constitutionnel, l’ONG Mains Unies pour le Respect des Institutions de la République (MURIR), au cours d’un point de presse tenu ce samedi 05 septembre comme constaté sur place par KOACI dans ses locaux, sise au quartier Air-France, a remercié et félicité lesdits candidats.

Faisant le tour de l’actualité socio-politique, Mohamed Berté, président national de cette organisation, a dit merci à tous pour la confiance placée aux institutions de la république. « C'est le lieu de remercier, tous ceux qui ont fait acte de candidature à cette grande institution de la république qui est la CEI. Merci de faire confiance à nos institutions ». Cependant, le président Mohamed Berté, qui lutte contre toutes les formes d’incivismes, n’entend pas baisser les bras. C’est pourquoi, en attendant le traitement des dossiers en cours, la validation, la publication ou l’annonce des candidatures retenues ou rejetées par le conseil constitutionnel, a lancé ce samedi, un message fort à l’endroit des différents candidats mais surtout à l’ensemble de la jeunesse ivoirienne.

« Nous abordons un autre virage qui nous mène droit à la cour constitutionnelle. Une grande institution qui a toute notre confiance. Il y'a des candidats qui seront choisis et d'autres seront rejetés, parce que le code électoral est clair. Il faut avoir tous les dossiers complets. Pour tous ceux qui ne seront pas choisis, ils peuvent se dire qu'ils peuvent revenir plus forts et complet dans 5 ans. Et ceux qui seront choisis pourront mener à bien leurs missions en préparant sereinement la campagne électorale », a-t-il dit. Poursuivant, il a tenu à conscientiser les populations ivoiriennes et leur demander de faire preuve de civisme et de responsabilité mais surtout à la jeunesse ivoirienne.

« Lorsqu’on respecte les institutions de la république, on se fait respecter. Alors, nous demandons à tous ceux qui ne seront pas retenus de bien vouloir accepter le verdict de la cour constitutionnelle que nous respectons tous. Inutile de prendre le virage à 90 degrés au risque de faire un tonneau. Nous appelons à la responsabilité de chacun. C'est pourquoi, nous interpellons les uns et les autres. Nos mères, nos enfants, nos frères ne sont pas des boucliers. Plus jamais nos mères, nos fils, nos sœurs, nos filles, plus jamais nos jeunes dans les rues pour se faire tuer inutilement. Arrêtons les contestations inutiles. Vive la république et respectons toujours les institutions de la république et les symboles de l’État.» a indiqué le premier responsable de MURIR.

T.K.Emile, Bouaké

tkemile@koaci.com