Ghana : Arbitrage des Evêques entre NPP-NDC, appel à sanction dans les urnes
Akufo-Addo et Mahama, les deux candidats favoris à la présidentielle 2020 (ph)
La Conférence des Evêques Catholiques du Ghana (GBBC) exhorte les ghanéens à rejeter les politiciens ou les partis politiques qui se livrent à des insultes à caractères ethniques.
Le secrétaire général du GCBC, le Révérend Père Lazare Anondeele a déclaré le lundi dernier sur une radio privée à Accra que les deux partis, le pouvoir NPP et l’opposition NDC, sont coupables des injures et insultes qu’ils profèrent et que par conséquent les ghanéens devront voter sur la base de ces problèmes.
En revoyant les deux partis dos-à-dos, le Révérend Père Anondeele a fait savoir que « vous n'avez pas besoin de calomnier qui que ce soit pour gagner des votes, vous devez plutôt gagner l'autre personne avec des arguments convaincants » et a exhorté les uns et les autres à se respecter quand ils font de la politique.
La sortie du (GCBC) est intervenue suite à la controverse qui a suivi le partage d’une publication sur le réseau Facebook par le candidat du NDC, John Mahama. La publication partagée a qualifié certains membres du gouvernement de «Akyem Sakawa Boys », une expression qui étiquette les gens de l’ethnie Akyem dont est issu le Président Nana Akufo-Addo, comme des ' brouteurs '.
En réaction à cette publication, Akufo-Addo s'est plaint auprès des Evêques lors d'une réunion à la présidence et a déclaré qu’il est erroné d'appeler un groupe ethnique dont le Président est issu de « peuple Sakawa ». Le Président est allé plus loin en disant que s'il appelle des gens du Nord ou des gens de Gonja, il serait fermement critiqué.
Le candidat Mahama a soutenu sa position qu’Akufo-Addo n’est pas qualifié pour se plaindre car il appelait ses prédécesseurs Présidents de tous les noms et qu’il ne comprend pas pourquoi il se sentirait offensé étant donne qu'il a « la priorité sur les injures »,
Ces écarts de langage ne sont pas nouveaux au Ghana. Par exemple, sous l'administration de l’ex Président Atta Mills, le candidat de l’opposition à l'époque, Akufo-Addo, décrivait Atta-Mills comme « le professeur qui ne fait pas grand-chose » et le Président Mahama comme « Simpa Panin ». Dans le passé, le terme la « mafia Dzelukope » était utilisée pour décrire l'administration de l’ancien Président Jerry Rawlings, « la cabale Ashanti » pour décrire le puissant noyau de l'administration Kufuor et la « mafia Akyem / Kyebi » pour décrire le cercle Akyem du parti NPP au pouvoir actuellement
Mensah correspondant permanent de KOACI au Togo, Nigeria et Ghana
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Merci révérend Père pour ces propos rassembleurs pleins de sagesse. Chez nous, un certain Kutwa militant en soutane prononce des paroles pour diviser les enfants de Dieu. Ce politicien corrompu qui ne cache même pas ses penchants d'opposant... Nous Chrétiens diront non chaque fois... Ou bien on est un vrai prophète de Jésus pronant la paix et le rassemblement ou bien on degage ou la boucle. Oui, y'a aussi des faux prêtres, faux prophètes et faux imams... On observe...
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