Ouattara et Macron le 4 septembre dernier à Paris

On commence à en savoir un peu plus sur le contenu de l'entretien entre le Président ivoirien et français à Paris le 4 septembre dernier.

Nous apprenons, d'une source bien introduite au Palais de l'Élysée, que le calendrier électoral ivoirien a été évoqué.

Elle nous apprend qu'Emmanuel Macron a questionné à ce sujet Alassane Ouattara s'interrogeant si son Pays, la Côte d'Ivoire était prêt pour l'organisation du scrutin présidentiel prévu pour Octobre prochain (premier tour le 31 Octobre, ndlr) et, surtout, prêt à tenir cette échéance.

La France, partenaire historique et de premier plan de la Côte d'Ivoire, verrait d'un mauvais œil un report. Toujours selon nos informations, le numéro un ivoirien a, sur ce point, et peut être, de fait, rassuré son homologue et ami français, qui n'aurait que peu de temps à accorder au dossier ivoirien en raison d'une actualité nationale et internationale pesante (Coronavirus, Liban et crise avec la Turquie, ndlr).

Notre source note que le candidat de dernière minute du RHDP, poussé à se représenter par un système qui ne souhaitait pas de risque avec un candidat qui n'aurait pas fait l'unanimité ou mal préparé, lui a expliqué, éléments de preuves à l'appui, qu'aucun obstacle était sur la route des élections présidentielles et que le premier tour se tiendrait bel et bien le 31 Octobre prochain.

Ayant bien pris note, Emmanuel Macron qui a remercié son homologue ivoirien sur cette clarification qui rejoignait certains de ses rapports diplomatiques, est ensuite passé sur un autre sujet.

Notre source nous rapporte également que l'article 73 de la Constitution ivoirienne aurait été évoqué, Ouattara aurait expliqué à Macron que contrairement au passé quand le Pays était en crise et divisé, la Côte d'Ivoire se trouve désormais dans aucun cas de figure prévu par ledit article.

Article 73

Cliquez pour agrandir l'image  

 

Mahoudi Innoncent, Paris