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Côte d'Ivoire : Face à  Hamed Bakayoko, le Patronat révèle : « Sur les 250 milliards promis aux entreprises seulement 15 milliards ont été injectés »
 

Côte d'Ivoire : Face à Hamed Bakayoko, le Patronat révèle : « Sur les 250 milliards promis aux entreprises seulement 15 milliards ont été injectés »

 
 
 
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 Il y a 3 ans
 
 
 
 
 
© Koaci.com - jeudi 17 septembre 2020 - 10:46

La photo de famille à la fin de la cérémonie 


Une rencontre de vérité entre le Premier Ministre, Hamed Bakayoko et le patronat avec à sa tête son président, Jean-Marie Ackah.


Le président de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) a relevé les difficultés rencontrées par le secteur privé depuis l’avènement de la pandémie de la Covid-19.


Il a signifié au chef du Gouvernement que, leur au titre des mesures liées à la COVID-19 ils ont, par courrier en date du 3 juillet 2020, demandé au Premier Ministre (Feu Amadou Gon Coulibaly) la reconduction de certaines mesures, notamment celles portant sur la suspension des contrôles fiscaux, douaniers et en matière sociale. 


« Aujourd’hui bien au contraire, la majorité de nos entreprises ont reçu des avis de contrôle », a-t-il révélé et de poursuivre.


« Nous avions également demandé que la mesure d’exonération des droits et taxes de porte sur les équipements de santé, matériels et autres intrants sanitaires soient prorogées, car les entreprises intervenant dans la fabrication des produits sanitaires de lutte contre la Covid-19 n’en ont pas suffisamment bénéficié. Nous avions enfin, souhaité que pour certaines mesures encore inopérantes, les textes d’applications soient pris. C’est le cas de la mesure d’annulation des pénalités de retard à la charge des titulaires de marchés publics de l’Etat. »


Selon Jean-Marie Ackah, leur demande est motivée par le fait que les mesures liées à la COVID-19 n’ont pas été d’opérationnalité immédiate et certains secteurs qui se relèvent à peine des mesures de restriction sanitaire n’ont toujours pas de visibilité sur la reprise effective de leurs activités.


 

En outre, les activités au sein des entreprises ont redémarré à faible régime avec de nombreux changements d’ordre organisationnel et elles doivent en plus faire face à leurs nombreuses charges sociales ainsi qu’aux obligations d’ordre fiscal, a-t-il signifié, avant d’évoquer les Fonds d’appui aux entreprises.


« Sur les 250 milliards promis aux entreprises, petites, moyennes et grandes, seulement 15 milliards ont été injectés dans l’économie 5 mois après. Tout ce contexte nous amène à réitérer les demandes que je viens vous formuler », a poursuivi M. Ackah.


Selon le Patronat, leurs préoccupations concernent un certain nombre de difficultés qui appellent de la part du gouvernement des réponses urgentes.


Il s’agit entre autres de, la mesure de remboursement accéléré des crédits de TVA, qui raccourcirait les délais de paiement, et conduirait à une rallonge desdits délais et au constat d’un niveau de Restes à payer inédit ; A fin mai, ces restes à payer s’élevaient à plus de 31 milliards de FCFA, pour atteindre le montant d’environ 39 milliards à fin août 2020, contre quasiment zéro au mois de janvier.


« La quasi-totalité de ces montants est aujourd’hui gelée et ce gel des remboursements obère sérieusement la trésorerie des entreprises concernées. Cette situation n’est pas acceptable, les crédits de TVA constituant des avances faites à l’Etat par les entreprises ; ce qui justifie d’ailleurs leur remboursement », a relevé Jean-Marie Ackah.


 

Le président de la CGECI souligne qu’il est donc urgent qu’une solution soit trouvée en vue d’apurer ces créances, idéalement d’ici la fin de l’année 2020 et que la régie de remboursement soit mieux approvisionnée par un relèvement du taux des recettes de TVA qui lui sont affectés.


« Deuxièmement, il est tout aussi urgent qu’une attention particulière soit accordée aux autres créances des entreprises sur l’Etat : Les créances du secteur du bâtiment et des travaux publics dont le cumul s’élève à plus de 33 milliards de FCFA ; Les créances des établissements d’enseignement privé concernant les frais d’écolage pour l’année académique 2019-2020 qui vient de s’écouler, de l’ordre de 34 milliards de FCFA pour l’enseignement supérieur privé seulement ; Les créances des entreprises de sécurité sur le Trésor public d’un montant d’environ 1,8 milliards », a-t-il ajouté.


Pour le Patronat , c’est dans ce contexte financier, économique et social extrêmement difficile pour le Pays, et alors que le gouvernement lutte depuis plusieurs années déjà contre la vie chère, que les entreprises disent découvrir dans une indignation collective : les coûts astronomiques des contrôles des instruments de mesures, découlant de la convention de délégation de service public, entre l’Etat et l’entreprise Côte d’Ivoire Métrologie ; pour exemple ces coûts pour les opérations d’étalonnage des ponts bascules qui étaient de 80 000 francs facturés par le Ministère du Commerce, sont passés désormais à plus de 22 millions auprès de la société délégataire ; Le recouvrement par le district d’Abidjan auprès de plusieurs secteurs d’activités (télécoms, banques, etc.) une taxe dite « taxe sur les pylônes de diffusion des signaux de communication » dont les sommes s’élèvent pour certaines entreprises a près d’un milliards.


« Nous voudrions Monsieur le Premier Ministre sollicité votre implication pour un gel des opérations de Côte d’Ivoire Métrologie en attendant une relecture de la convention et la discussion sur des tarifs concertés. De même, nous sollicitons l’arrêt de toutes les procédures de recouvrement engagées par le District d’Abidjan, dont la taxation ne semble relever d’aucune disposition légale », a exhorté M. Ackah.


Donatien Kautcha, Abidjan 


 
 
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Khanel
Le reste a été divisé entre les personnes sur la photo. C'est la même chose à chaque fois que notre argent est exploité.
 
 il y a 3 ans     
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Mesmin Konin
ahahahahhahah Vous y avez vraiment cru aux 250 milliards? Bon c est pas nouveau tout ca c est l emergence, nous on attend toujours materiel de 95 milliards pour lutter contre la Covid pour le pays le plus riche de la sous region qui n a meme pas 1 lit oxygene pour 200000 habitants quand nos voisins Anglophones plus pauvres (selon la CEMEF) s attelent a depasser ce cap.
 
 il y a 3 ans     
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LICOUL2000
Ce sont des lignes de crédit pas de l'argent qu'on a et qu'on donne, si les contactant n'ont pas exprimé de demande ou qu'elles sont en attente de validation, c'est normal.
 
 il y a 3 ans     
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@Marius
Pourquoi vouloir donner 250 milliards aux entreprises alors que "on s'en fout de coronavirus". ce n'est plus utile du moment où dramane ouattara lui-même nie son importance et ses effets.
 
 il y a 3 ans     
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