Être aux faits de l'actualité avec son mobile, ici ce jeudi matin à Cocody (ph KOACI)

Après nous avoir vendu une psychose du coronavirus, qui, six mois après, fait plus rire jaune qu'autre chose au regard des statistiques, voilà que des médias d'Etat français veulent nous vendre désormais un climat de tension en Côte d'Ivoire.

C'est en tout cas le constat, de confrères de RFI ce matin (Pierre Pinto, ndlr) qui parlent de "tension croissante".

Alors que les appels à marcher de l'opposition n'ont pas rencontré le succès escompté (petits groupes par endroits avec des casseurs, ndlr) et que l'appel à la désobéissance civile, pas suivi au constat sur place, apparait comme un nouveau flop, s'il est vrai que nos confrères ne le relèvent pas dans leurs éditions, et que le Pays a vécu dans son passé de réels climats de tension, le climat du moment dans cette Côte d'Ivoire qui a changé, est plus proche de l'indifférence générale des habitants du Pays, qu'à l'attention politique pour un scrutin à venir sans enjeu réel depuis le choc du décès d'Amadou Gon Coulilably (candidat du Rhdp qui avait été désigné, ndlr) qui a obligé Alassane Ouattara à accepter de rempiler, ébranlant ainsi tout le jeu politique local, comme mesuré.

Certains s'interrogent alors. Nos confrères français seraient ils manipulés, mal informés, ou en mission au regard du fait qu'ils travaillent pour les intérêts de l'Etat français?.

S'il n'est secret de polichinelle l'existence de réseaux entre la France et la Côte d'Ivoire, aussi nombreux qu'à toutes les sauces, récemment, KOACI révélait l'existence de rapports diplomatiques français rédigés par des diplomates suspectés d'être proches d'opposants qui, après lecture, avaient suscité des interrogations du sommet de l'Etat français qui lui, recevait des informations qui les confondaient.

Enfin, surpris d'informations contraires à ce qu'ils vivent au Pays, d'autres se demandent si les français porteraient attention aux analyses de l'actualité française si cette dernière était traitée depuis Abidjan par des médias ivoiriens voire même des correspondants en France.

Akissi Kouamé