Le Cameroun va rendre hommage ce samedi aux 7 enfants morts dans l’attaque d’une école primaire par des hommes armés le 24 octobre dernier.

Le président Biya a décrété un deuil national d’un jour à la suite de l’attaque d’une école primaire à Kumba dans le département de la Mémé région du Sud-ouest.

L’attaque qui a fait 7 morts et 13 blessés est attribuée aux groupes séparatistes. 

Le décret présidentiel prescrit une mise en berne des drapeaux sur le territoire national et dans les représentations diplomatiques du Cameroun à l’étranger en hommage aux victimes du massacre.

Le pays tout entier est donc invité à rendre hommage ce samedi aux enfants tués dans ce massacre dans la région du Sud-ouest fortement secouée par la crise anglophone.

La région du nord-ouest est également secouée par la même crise depuis fin octobre 2016.

Les sécessionnistes revendiquent la création d’un Etat indépendant dénommé Ambazonie. 

Dans ces deux régions, les groupes armés séparatistes y affrontent l’armée.  

La population est prise en otage dans ce conflit qui perdure.

Selon l’Onu, les combats entre les deux camps ont déjà causé la mort d’au moins 3000 personnes et fait plus de 700 000 déplacés internes.  

Le gouvernement camerounais essuie de nombreuses critiques pour sa gestion de la crise. L’opposition invite l’exécutif à ouvrir les négociations avec les sécessionnistes. 

De son côté, l’exécutif dit avoir multiplié des concessions.

Le pouvoir brandit également le Grand dialogue national pour sortir de la crise. Visiblement tous ces efforts semblent ne pas porter de fuit.

Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun. 

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