Macron et Ouattara à l'Elysée en 2019

Dans l'attente de la publication définitive des résultats, qui ne surprendront personne, un ouf de soulagement est perceptible chez ceux en charge du dossier ivoirien en France.

Du côté de l'Elysée, nos sources rapportent la satisfaction du constat d'une présidentielle qui a respecté les principes démocratiques et qui s'est tenue sans débordement sécuritaire d'ampleur.

Il ressort des rapports français que cette présidentielle a bel et bien été maitrisée par les autorités ivoiriennes, comme l'avait, selon nos informations, promis Alassane Ouattara à Emmanuel Macron en marge de sa préparation.

Pour rappel, la France, Pays partenaire historique de la Côte d'Ivoire, s'était manifestée après le décès du candidat du RHDP d'alors (Amadou Gon, ndlr) pour savoir si Alassane Ouattara, qui apparaissait comme la meilleure option politique dans le contexte, allait, de fait revoir sa position, lui qui, comme il l'a rappelé, agacé samedi à Abidjan après son vote, à des confrères, s'était déjà projeté dans une autre vie.

Rassuré par son choix de se présenter pour un nouveau mandat, au cours d'un déjeuner avec son homologue français à Paris en Septembre dernier, la France lui avait témoigné sa reconnaissance pour ce "sacrifice", le terme est récurrent dans les arcanes du pouvoir français au sujet d'Alassane Ouattara, fait au nom de la stabilité du Pays et la poursuite de son développement.

Si la France ne s'exprimera pas officiellement avant la fin du processus électoral, on nous informe qu'elle attend désormais d'observer les premières décisions qui seront prises par Alassane Ouattara dès l'annonce de sa réélection, attendue sous peu à Abidjan du côté de la Commission Electorale Indépendante (CEI).

Mahoudi Innoncent, Paris