Augustin Ouattara

Alors qu'on s'y attendait le moins, Alassane Ouattara, candidat déclaré le lundi 9 novembre ,vainqueur de la présidentielle d’octobre 2020 par le conseil constitutionnel et dont on savait réfractaire à toute discussion avec la gauche en dehors du cadre constitutionnel,a annoncé lundi dernier dans son adresse à la nation ,souhaiter avoir, dans les jours à venir, un dialogue franc et sincère avec son ancien compagnon politque Henri konan Bédié, président du PDCI-RDA, désormais tête de fil de l'opposition.

Une décision saluée par plusieurs observateurs dont Augustin Ouattara, cadre RHDP et farouche défenseur du 3ᵉ mandat d’Alassane Ouattara. Ce dernier qui depuis biens des lustres n'a eu de cesse à dire qu'il détient la clé du troisième mandat d'Alassane Ouattara appelle à être reçu par le président de la République avant toute forme de rencontre avec Bédié.

Faute de quoi, il se dit craintif que cette main tendue ne trouve pas l'approbation de l'opposition et apparaisse comme une prêche dans le désert. « J’apprends, comme tous, que le président Ouattara a annoncé le lundi dernier qu’il envisage un dialogue franc, dans les jours à venir avec son frère Henri Konan Bédié. 

Pour moi, c’est une très bonne chose et une décision sage .C’est ce que j’avais depuis longtemps proposé au président Ouattara  parce que convaincu que Ouattara et Bédié sont des frères.Mais c’est une initiative qui ne pourra pas aboutir tant que le président Ouattara n’a encore reçu la clé que je lui propose. 

Car cette affaire de troisième mandat de Ouattara, pour lequel  , depuis 2012, je suis taxé même au sein de mon parti de personne qui délire, n’est rien d’autre qu’une mission divine. Et nul à part Augustin Ouattara n’est qualifié à permettre que ce mandat du président Alassane Ouattara se déroule paisiblement. Et je mets quiconque au défi du contraire », a déclaré, confiant Augustin Ouattara, président de la Coalition des Leaders du Parti au Pouvoir en Côte d’Ivoire (CLPP-CI). 

Et d’ajouter. « Le président Ouattara doit me recevoir d’abord afin que je lui remette la clé de son troisième mandat avant de rencontrer Bédié. Dans le cas contraire, c’est comme s’il prêchait dans le désert. S’il décide de ne pas me recevoir, j’aurais contribué devant l’histoire. », a prévenu Augustin Ouattara.