Guillaume Soro

Guillaume Soro, indésirable en France où il vit en exil depuis 2019, selon les autorités françaises et sous le coup d'un mandat d'arrêt lancé par la justice ivoirienne, est dans le viseur de certains ivoiriens de la diaspora.

L'ex-chef rebelle, prié de quitter le territoire Français pour ses appels à la déstabilisation de la Côte d'Ivoire au lendemain de l'élection présidentielle qui a vu la réélection d'Alassane Ouattara, déja condamné à 20 ans de prison et poursuivi dans une affaire de tentative de coup d'Etat en décembre 2019, doit répondre de ses actes devant les juridictions ivoiriennes, même si le contenu du mandat d'arrêt demeure inconnu à cette heure et, même pour sa défense, comme révélé lundi (voir article associé, ndlr).

C'est ce que croit dur comme fer des Ivoiriens et européens de la diaspora. Ces derniers ont dans un courrier, saisi Ursula Von Der Leyden, Présidente de la Commission Européenne et David Sassou, Président du Parlement Européen afin que ces derniers s'impliquent pour que Guillaume Soro soit remis à la justice ivoirienne.

Ils sont au nombre d'une centaine de pétitionnaires Ivoiriens de la diaspora qui estiment que Guillaume Soro est l'un des catalyseurs de violences, d'infractions et d'atteintes graves à l'Etat de Droits au Pays.

«Certains acteurs politiques ivoiriens dont Monsieur Guillaume Kigbafori Soro, ont été des catalyseurs de violences, d'infractions et d'atteintes graves à l'Etat de Droits. (…) Nous sollicitons votre contribution pour faciliter la mise hors d'état de nuire de tous les auteurs et commanditaires de ces actes qui pourraient faire basculer le pays dans le même effondrement que connaissent certains de ses voisins », ont-ils estimé.

Pour rappel, les violences électorales en Côte d'ivoire ont malheureusement entraîné selon le bilan officiel, quatre-vingt-cinq (85) pertes en vies humaines, de nombreux blessés et des destructions publics et privés dans certaines localités du Pays.

Jean Chrésus