Des chercheurs d’emploi (Ph)

Au Cameroun, les problématiques de professionnalisation et l’employabilité des autodidactes ou ceux qui ont eu des formations parallèles s’imposent dans l’agenda des pouvoirs publics. 

C’est dans ce sens que se tient à Yaoundé du 14 au 15 décembre 2020, un atelier sur la mise en place d’un dispositif de la Validation des Acquis de l’expérience (VAE).

Ce premier atelier placé sous la supervision du ministère de l’Enseignement supérieur et qui bénéficie du soutien de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), a pour objectif de soutenir l’innovation pédagogique et l’insertion socioprofessionnelles de ceux qui n’ont pas pu suivre leurs études supérieures.

Le dispositif de VAE va leur permettre d’obtenir des certifications de leurs diplômes.

Vide

« La VAE vient donc combler un vide au Cameroun dans ce sens qu’au terme de sa mise en place, elle permettra la validation des acquis d'expérience afin de rétablir une certaine parité entre les acquis de l'enseignement classique et ceux résultant de parcours parallèles ou autodidactes, notamment », informe un expert.

« La VAE suscite un réel intérêt à travers le monde. Les autorités camerounaises, les employeurs et les demandeurs d’emplois y voient une belle opportunité de donner accès à la certification à ceux qui n’ont pas pu suivre leurs études notamment supérieures », ajoute un autre expert.

Pour ce premier séminaire axé sur la mise sur pied d’un dispositif VAE, une soixantaine de participants, représentants institutionnels, de ministères, d’entreprises et établissements de formation sont réunis.  

Ces experts vont aborder des sujets aussi divers et variés que l’historique de la VAE, son niveau d’avancement au Cameroun ; le cadre législatif qui l’encadre, le découpage en compétences des programmes de formation, les référentiels et les opportunités de la VAE.

Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun. 

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