Un cercueil abandonné dans un cimetière de la Ouagadougou, précisément dans le quartier populaire de Dagnoën, arrondissement 5 de la capitale, a défrayé la chronique sur les réseaux sociaux au courant de cette semaine suscitant moult interrogations sur un tel fait assez inhabituel auprès d’une population Inquiète. 

L’information qui a d’abord été largement relayée sur les réseaux sociaux, engendrant plusieurs interrogations chez bon nombre de citoyens, a été confirmée par la police nationale qui diligentée une enquête. 

«Relativement à ces dites informations, les services de la Police, par le biais de minutieuses investigations menées, ont réussi à retrouver les présumés acteurs de cet acte », a indiqué la police dans un communiqué. 

Il ressort des auditions des présumés auteurs de cet acte, qu’ayant perdu un proche depuis la République de Côte d’Ivoire, le corps du défunt a été transféré à Ouagadougou par vol pour y être inhumé. 

Cette information a également été vérifiée par la police auprès des services de l’aéroport international de Ouagadougou qui ont ainsi corroboré les affirmations des présumés auteurs de l’abandon du cercueil. 

Selon la police, c’est après la cérémonie de mise en bière suivant les règles religieuses au cimetière de Toudoubwéogo, que de retour en famille à Wemtenga, ils ont opté d’abandonner le cercueil dans le cimetière de Dagnoën. 

«Le corps du défunt a été transféré depuis la Côte d’Ivoire par vol, dans un cercueil comme l’usage le recommande. Mais comme c’est un musulman, les règles en la matière font qu’on procède à l’inhumation du corps seulement dans le linceul. Donc les parents ont dû le sortir du cercueil et ne sachant pas quoi faire du cercueil ont dû l’abandonner dans un autre cimetière », a expliqué une source proche de la famille. 

La Police nationale a indiqué que le cercueil a été enlevé et remis aux propriétaires pour nécessaire à faire. 

Par ailleurs, elle a salué la vigilance des populations suite à cet incident et leur collaboration, qui ont permis de mener avec succès les différentes investigations. 

Boa, Ouagadougou