Même si très peu touché, le Burkina Faso a enregistré huit nouveaux décès supposés liés au Covid19, en quelques 72h.

Si à la date du 13 janvier, ce sont quatre nouveaux décès qui ont été enregistrés, un décès avait été recensé le 12 janvier et trois autres le 11 janvier, portant le nombre de décès supposés liés au coronavirus en raison de possibles liens ou confusions avec d'autres maladies, dans le pays à 97. 

A la même date du 13 janvier, 263 cas confirmés ont été enregistrés, tous à transmissions communautaires (237 à Ouagadougou, 05 à Bobo-Dioulasso, 02 à Manga, 01 à Pô, 01 à Yako, 01 à Ziniaré, 01 à Zorgho, 01 à Pabré ,04 à Banfora, 01 à Dédougou, 02 à Dori, 07 à Tougouri). 

Le nombre total de cas confirmés depuis le 09 mars 2020 est de seulement 8 809 dont 3 252 femmes et 5 557 hommes.

Quant au nombre de guérisons, ce sont 758 qui ont été confirmées, portant le total des guérisons à 6 877. 

À ce jour, 1835 cas seraient toujours actifs et pris en charge en ambulatoire ou dans les différents centres de santé, même si, au constat, on ne les voit pas. 

Pour briser la chaine de transmission de cette bien étrange maladie qui interroge de plus en plus sur sa dimension médiatique et financière, le gouvernement a exhorté la population au port du masque dans les espaces publics, à la désinfection régulière des mains et à la distanciation physique d’au moins un mètre lors des regroupements.

Dans le même veine, le  chef d’état-major général des Armées du Burkina Faso, Moïse Miningou, a signé mercredi une note rendant obligatoire le port du masque chez les militaires afin de lutter contre la propagation du COVID-19 au sein des forces armées nationales.

« Face à la recrudescence du nombre de cas positifs de COVID-19 au Burkina Faso, un respect strict des mesures barrières s’impose pour limiter les contaminations et se prémunir ainsi de conséquences qui pourraient être dommageables pour les Forces armées nationales », a-t-il écrit. 

« Le port du masque est désormais obligatoire pour tous les militaires », a poursuivi le chef d’état-major, précisant que cette mesure s’applique aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur des enceintes militaires et « tout contrevenant s’expose à des sanctions disciplinaires », la Police militaire veillera à l’application de cette mesure. 

Enfin et comme en Côte d'Ivoire, des informations relatives à un possible souci avec la fiabilité des tests PCR nous parviennent. Des cas testés positifs via des tests menés avec des cycles à hauteur de 50, ne le seraient finalement pas.

Nous y reviendrons...

Boa, Ouagadougou