Ce vendredi 26 février 2021, c'est le top départ de la campagne pour les élections législatives du 06 mars prochain.

Plusieurs candidats et listes vont s'affronter pour les 255 sièges à l'Assemblée nationale.

Des candidats les plus connus des Partis politiques classiques et ceux moins connus vont investir le terrain pour séduire dans les différentes circonscriptions les électeurs.

Un scrutin législatif crucial au lendemain d'une élection présidentielle émaillée de violences avec l'appel à la désobéissance civile de l'opposition.

Pourrons-nous vivre un scrutin législatif sans violence cette fois-ci ? La question reste en suspens.

En tout cas, dans la commune huppée de Cocody, hormis les candidats des grands partis politiques tels que le PDCI-EDS, le RHDP, le FPI, des jeunes loups comptent créer la surprise.

Déjà engagés dans des actions sociales et bien connus sur le terrain, les candidats du mouvement les « 1000 Volontaires » entendent jouer leur partition pour glaner l'électorat de cette commune résidentielle du Pays à ce scrutin législatif.

Serge Djibré et Serge Amissah, ces deux têtes de liste pour le mouvement aux élections législatives à Cocody sont déterminés à faire tomber les grosses figures à ce scrutin.

Ils joueront leur partition pour avoir le maximum de suffrage des électeurs. En tout cas, c'est ce qu'a confié à KOACI Serge Amissah, l'une des têtes de liste.

«Nous savons qu’aujourd’hui, les Ivoiriens veulent sortir de ces trente ans de tumulte et de discours tripartite. Nous sommes donc confiants et nous pensons que les Ivoiriens comprendront le sens de notre initiative et saisiront cette opportunité qui leur est offerte d’aller de l’avant.», a-t-il confié.

Pour le promoteur du mouvement citoyen "Croyons en nous", Serge Amissah Gnoan, il faut qu'avec ces élections législatives, la Côte d'Ivoire sorte du cycle de violence à laquelle est est confrontée depuis des années.

"Nous n’avons pas cessé de dire que depuis 2020, la Côte d’Ivoire est rentrée dans une fin de cycle. Une page est en train d’être tournée et une nouvelle s’ouvre. Donc ces élections sont comme la nouvelle bataille démocratique de la nouvelle ère. Ces enjeux sont importants parce qu’il s’agit de sortir des faux problèmes, des discussions sans queue ni tête pour poser les bases de ce qui va apporter des réponses concrètes et véritables aux défis des temps nouveaux. Aujourd’hui, il faut qu’on sorte des combats de rue pour enfin entrer dans les débats d’idée. C’est de cela qu’il s’agit.", a-t-il dit.

Pour ceux qui soutiennent que ces candidats du mouvement "1000 Volontaires" sont méconnus du public pour espérer gagner, Serge Amissah rétorque: "Justement, parce qu’on ne nous connaît pas, parce que nous sommes indépendants, nous avons toutes nos chances ! N’oublions pas que Cocody a fait le choix de l’indépendance déjà en 2016. N’oublions pas que Cocody a rompu avec les partis traditionnels depuis 2016. Cette année sera une confirmation de ce que Cocody a initié depuis 2016. Nous sommes donc très à l’aise et très confortables.".

Enfin, l'homme est optimiste quant à l'avenir de ce mouvement des "1000 Volontaires".

«J'espère que nous allons créer de l’émulation pour que, aux prochaines joutes électorales, c’est-à-dire les municipales, nous soyons encore plus nombreux ! C’est de cela qu’il s’agit. Le futur de la Côte d’Ivoire ne se fera pas sans nous. Il ne se fera pas sans les citoyens que nous sommes et il faudra que les citoyens commencent à s’impliquer. Qu’ils arrêtent d’être des spectateurs du déclin de ce pays et enfin qu’ils deviennent acteurs de la renaissance de la Côte d’Ivoire », a-t-il conclu.

Jean Chrésus