Il n'y a pas que les sms intrusifs à outrance des opérateurs téléphoniques qui agacent les consommateurs ivoiriens, les commerciaux de Canal + s'invitent dans la danse de la lourdeur.

Ces derniers vous appelleront sur le contact téléphonique renseigné au moment d'un abonnement, chaque jour s'il le faut pour vous rappeler la fin d'un service à renouveler jusqu'à vous déranger dans vos activités aux heures de travail ou des repas avec leurs airs issus du fin fond des caricatures commerciales.

Ce constat maintes fois dénoncé par des consommateurs auprès de notre rédaction, nous en ferons nous même l'expérience. Nous nous abonnerons spécialement pour se faire et subiront, à l'approche de la fin de l'abonnement mensuel souscrit, les foudres des chasseurs de chiffre d'affaires. Malgré notre demande de ne plus appeler au premier appel, ils appelleront encore et encore.

Cet abonnement nous aura également permis de mesurer les critiques de ceux qui ne souhaitent plus se réabonner au bouquet canal, ou autre, qui n'en voit pas ou plus la nécessite.

Le bouquet nous est apparu comme un canal de diffusion de contenu jugé parfois peu intéressant. Des productions locales médiocres, creuses, avec de piètres mise en scène d'acteurs de "buzz", recrutés sans nul doute plus sur les réseaux sociaux que dans les cours de théâtre ou les écoles de cinéma. Des émissions, bien souvent, à la limite du supportable, mais un passe-temps pour ceux pour qui rester devant la télé est un horizon indépassable.

Amy Touré