Faure Gnassingbé et Emmanuel Macron (ph)

La coopération bilatérale, la lutte contre le terrorisme et la stabilité du Sahel sont entre autres des sujets clés débattus ce vendredi à l’Elysée à Paris entre les Présidents togolais Faure Gnassingbé et son homologue français, Emmanuel Macron.

Concernant la coopération bilatérale entre le Togo et la France, il se dégage que les deux pays veulent redynamiser leur coopération. Le Togo pour sa part selon son Président offre de nombreuses opportunités pouvant renforcer le partenariat économique avec la France. Sur ce point, le Président Gnassingbé a twitté que « nous avons évoqué des questions bilatérales, notamment en matière économique. Le Togo offre un climat d'affaires propice aux investissements ».

Pour ce qui est de la situation sécuritaire dans la sous-région et le Sahel, le Président Gnassingbé a exprimé son engagement total pour contribuer au rétablissement de la paix et de la sécurité dans toute la sous-région. Il n’a pas manqué de relever la présence de 1.100 militaires togolais au sein de la MINUSMA, la mission onusienne au Mali afin de lutter contre le terrorisme et à soutenir la transition au Mali.

Et justement à propos du Mali, le Togo s’est déjà montré disponible à accompagner la transition jusqu’à son terme. L'engagement du Togo pour la paix et la sécurité dans la région ouest-africaine se manifeste aujourd’hui principalement à travers son soutien au Mali depuis le coup d'État qui a renversé le Président ATT.

Polémique post électorale dissipée

A quelques heures avant la rencontre entre les deux Présidents, un sujet à polémique a été dissipé. Il s’agit d’un courrier de félicitation de Macron à Gnassingbé et dont des opposants au Togo et dans la diaspora doutaient de l’authenticité. Pour lever tout soupçon, la diplomatie française a confirmé que le Président Macron a bien adressé une lettre au Président Gnassingbé suite à sa réélection en février 2020.

Enfin, quoique les échanges entre Faure Gnassingbé et Emmanuel Macron ayant porté sur la coopération soient officiellement loin des questions de démocratie, les togolais toutes tendances confondues ont plus que jamais l’impérieux devoir de rechercher entre eux-mêmes les voies et moyens pour redonner de la vie à la gestion des affaires et au devenir du pays.

Mensah correspondant permanent de KOACI au Togo, Nigeria et Ghana

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