Recrutement de 2200 commandos dans le Bir en 2021 (Ph)

Au Cameroun, le ministre de la Défense dénonce les demandes et recommandations dont il fait l'objet, visant à influencer les résultats du concours d'entrée à l'Ecole Militaire Interarmées (Emia, Institution formant l'élite militaire), et à la gendarmerie nationale.

Selon une opinion largement partagée dans le pays, le meilleur moyen pour réussir un concours au Cameroun, c'est la corruption ou l'appartenance au statut social.

Pour réussir un concours administratif, parents ou candidats utilisent tous les moyens à leur disposition dans l'objectif de parvenir à leurs fins.

Parmi ces moyens, figurent les demandes de recommandations signées des personnalités publiques de premier plan dont les membres du gouvernement.

Selon le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, depuis la publication des avis de concours à l'Emia et à la gendarmerie nationale, ses services "croulent" sous des demandes de recommandations assorties des récépissés de dépôts de dossiers".

L'objectif ajoute-t-il, est de tenter d'obtenir l'admission de certains candidats en influençant les résultats desdits concours.

Tares

Les réseaux de corruption pullulent dans les concours administratifs au Cameroun.

Il est difficile de les éradiquer par une simple dénonciation.

Certains parents, sont prêts à payer le prix fort pour que leurs enfants intègrent la fonction publique, dans un contexte de chômage croissant. 

L'admission aux concours administratifs est souvent scellée par le statut social. 

Le ministre de la fonction Publique et la réforme administrative (Minfopra), a récemment engagé une croisade pour "débarrasser la République de ses tares".

Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.

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