Le ministre en charge de la communication et porte-parole du gouvernement Ousséni Tamboura, a annoncé ce mercredi la mort de deux soldats lors d'un ratissage à Barsalogho, après la mort de 11 policiers, et celui d'un volontaire à Titao. 

"Après la mort de onze policiers (lundi), deux de nos vaillants fils sont tombés", a déclaré devant la presse M. Tamboura, faisant le point du conseil des ministres. 

"Les équipes qui sont allées pour les recherches et les ratissages sont tombés sur un engin explosif" a-t-il expliqué. 

Il a également annoncé la mort d'un des chefs des volontaires pour la défense de la Patrie (VDP), ressortissant de Salla, dans la province du Loroum.

Surnommé le tueur de terroristes, ce chef était à la tête d'une forte équipe de VDP lorsqu'ils sont tombés dans une embuscade. 

Une dizaine d'éléments parmi eux manquent toujours à l'appel, selon le ministre qui a également fait le point après l'attaque contre un site orpaillage à Sohlan au cours de laquelle 132 personnes ont été tuées. 

Selon Ousséni Tamboura, cette attaque la plus meurtrière du pays, a été perpétrée par le Mujahi-al qaida, un groupe affilié au GSIM avec des enfants dont l’âge est compris entre 12 et 14 ans. 

Des femmes aussi ont participé à cette attaque en indiquant des concessions, a précisé M. Tamboura. 

Toutes ces informations ont pu être obtenus après un interrogatoire de deux suspects interpellés quelques jours avant l’attaque", selon le ministre. 

En plus de ces deux arrestations, les forces armées ont mis la main sur un recruteur dans la ville de Boromo.

Cet indiqué qui était fiché, était activement recherché par les forces armées, a-t-il indiqué, se réjouissant que cette arrestation à permis d'anticiper sur des actes terroristes dans cette zone. 

Boa, Ouagadougou