L’union africaine a condamné les actes de violences qui ont éclaté en Afrique du Sud après l’incarcération de Jacob Zuma.

Depuis jeudi de l’ex-président Jacob Zuma, le pays est secoué par des manifestations enrobées d’actes de pillages et de violences qui ont occasionné 72 morts, selon un dernier bilan.

Réagissant à cette situation dramatique, l’union africaine a, dans son communiqué, condamné « avec la plus grande fermeté la flambée de violence qui a entraîné la mort de civils et des scènes effroyables de pillage », appelant « à un rétablissement urgent de l’ordre.

Le président de la Commission de l'UA, Moussa Faki Mohamed a présenté ses condoléances aux familles des victimes et souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

Il a par ailleurs  appelé les autorités à rétablir l’ordre, la paix et la stabilité dans le pays le plus rapidement possible, tout en respectant la primauté du droit.

« Dans le cas échéant, cela risque d'avoir un impact très grave non seulement sur le pays, mais sur toute la région », a-t-il insisté.

 Si les violences ont ressurgi à la suite de l’emprisonnement de M. Zuma , beaucoup de sud- africains nourrissent l’amertume en raison du taux élevé de chômage et des nouvelles restrictions imposées par les autorités pour endiguer la troisième vague de Covid-19.

Le parti d’opposition Democratic Alliance a par ailleurs annoncé une plainte contre plusieurs enfants de Jacob Zuma, qui ont multiplié ces derniers jours les appels à la violence. 

 Âgé de 79 ans , l’ancien président a été condamné à 15 mois de prison ferme après avoir, à plusieurs reprises, refusé de témoigner dans le cadre d’enquêtes sur la corruption d’État pendant ses neuf ans de gouvernance .