Elles sont accusées de violation de domicile et d'entrée illégale en suisse révèle la Tribune de Genève. 

Douze personnes ont été condamnées suite aux manifestations anti Biya du week-end qui ont dérapé, apprend-on.

Onze personnes ont été condamnées à des jours amendes. 

Une autre personne, a écopé d'une peine privative de liberté de 180 jours avec sursis, pour violation de domicile et provocation publique au crime et à la violence ont indiqué dimanche, les autorités genevoises dans un communiqué.

L'ordonnance pénale prononcée dimanche concerne une personne arrêtée samedi matin. Celle-ci a été condamnée à 40 jours amendes pour entrée illégale en Suisse et empêchement d'exécuter un acte officiel, explique le journal suisse.

Les condamnations prononcées samedi, concernent les personnes arrêtées vendredi. 

Six prévenus ont été condamnés à 50 jours amendes et deux à 60 jours amendes avec sursis pour violation de domicile. 

Et, deux à 80 jours amendes avec sursis pour violation de domicile et infraction à la loi sur les armes.

Émeute

La veille, la manifestation avait été interdite par les autorités genevoises. Mais, les organisateurs déterminés avaient promis de manifester contre la présence du président Biya en Suisse.

Face à l'impressionnant dispositif sécuritaire déployé pour empêcher l'accès à l'hôtel Inter Continentale où réside le couple présidentiel camerounais, les manifestants ont entrepris de prendre d'assaut, le siège des Nations Unies pour les droits de l'homme à Genève. 

Les manifestants ont dénoncé la mal gouvernance, les élections truquées, les malversations diverses liées à la gestion du Covid-19. Ils dénoncent également la longévité au pouvoir du président Biya et demandent la libération des personnes détenues depuis les manifestations interdites de septembre 2020.

Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.

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