Le ministre de la sécurité Maxime Koné (pH)

Zakaria Sana, un internaute résidant à Kaya, dans la province du Sanmatenga, région du centre nord a été interpellé par les forces de l’ordre après une publication sur les médias privés américains dit "sociaux", notamment Facebook. 

Selon le ministère en charge de la sécurité, c’est suite à une « publication d’une gravité susceptible de mettre à mal la sûreté de l’État, que les services de sécurité ont procédé, le lundi 09 août 2021, à l’interpellation du sieur Zakaria Sana ».

Il s’agira pour les forces de l’ordre de procéder à son « audition pour une meilleure compréhension de ses intentions ». 

« Il y a une forme d’intoxication sur les réseaux sociaux qui tend à prendre le dessus sur la communication officielle. Malgré les communications officielles du gouvernement, il y a des cyber activistes et des lanceurs d’alertes qui sont au contre-courant de notre méthode globale de communication tendant à semer la psychose au niveau de nos forces de défense et de sécurité et au niveau de nos populations par des informations erronées », a précisé dans  la même foulée, le ministre de la sécurité Maxime Koné. 

Il a assuré que des dispositions sont prises pour retrouver et alpaguer les auteurs de publications de fausses informations sur les réseaux sociaux, en particulier celles faisant cas d’enlèvement de militaires sur l’axe Koupéla-Fada N’Gourma. 

« Je vous assure que ce sont des montages qui sont faits par des personnes que nous sommes en train d’identifier », a déclaré le ministre Koné, ajoutant que « nous allons prendre des mesures énergiques par rapport à ces genres de pratiques désormais dans notre pays ».

« Nous ne pouvons pas comprendre que nous sommes en situation de guerre et il y a des gens qui se livrent à ces pratiques pour semer la psychose aussi bien au niveau de la population qu’au niveau des forces de défense et de sécurité », s’est-il interrogé. 

Tout en rappelant aux populations que le gouvernement dispose de canaux officiels pour communiquer, il a invité les populations à cultiver un esprit patriotique, d’union pour faire face au péril terroriste.

Boa, Ouagadougou