Les béninois sont désormais priés de s’habiller de façon décente sous peine d’avoir affaire à la brigade des mœurs , pour atteinte à la pudeur.

La Brigade des mœurs ,une unité spécialisée chargée de la répression des actes attentatoires à la pudeur publique a mis en garde contre les vêtements sexy et la diffusion des images obscènes sur les réseaux sociaux .

S’habiller sexy, pour toute personne ferait partie de registre d’actes attentatoires à l’ordre public et aux bonnes mœurs.

« La Brigade des mœurs s’intéresse aux faits d’outrage à la pudeur publique. Les gens qui s’habillent sans décence, les jeunes garçons que l’on voit en circulation avec le pantalon en dessous des fesses ; les filles qui s’habillent les perles exposées, le nombril dehors, les seins à peine voilés… La Brigade des mœurs est chargée de réprimer ces comportements qui sont constitutifs d’infraction à la loi pénale », a déclaré le chef adjoint de la Brigade des mœurs Emmanuel Agbodjan.

Selon lui , certaines personnes , sous prétexte de la mode , abusent en s’habillant de façon indécente. 

 Il a également mis en garde ces jeunes filles qui diffusent et partagent des images à caractère sexuel ou obscène sur les réseaux sociaux.

Le commissaire a aussi invité les parents à ne pas considérer comme tabou certaines vérités qui doivent être dites aux enfants car de plus en plus curieux et en l’absence d’orientations de leurs parents, ils finissent par être éduqués par les écrans de télévision et de portables. 

«Il faut pouvoir dire aux enfants les choses qui correspondent à leur âge », a-t-il exhorté avant de prévenir : «Les jeunes gens qui se permettent de reproduire ce qu’ils voient sur internet ou ailleurs, je tiens à leur dire que leur comportement déviant est d’abord une offense à leur famille. Dans tous les cas, la Brigade des mœurs ne sera pas fatiguée de réprimer ces comportements. Nul n’est censé ignorer la loi .

La Brigade des mœurs dit avoir reçu en un an plus d’une centaine de plaintes concernant des cas d’atteinte à la vie privée et la dépravation des mœurs sur les réseaux sociaux.