Assimi Goita , président de la transition

Le Conseil de sécurité  de l’ ONU a adopté lundi, un projet de résolution portant renouvellement des sanctions contre le Mali,

 dont un gel des avoirs, une interdiction de voyager et une prolongation du mandat du Groupe d'experts sur le Mali. 

Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies (ONU) a décidé à travers une Résolution, de reconduire jusqu’au 31 août 2022 les mesures énoncées aux paragraphes 1 à 7 de la résolution 2374 (2017). 

Les mesures énoncées par la Résolution 2374 de 2017 qui consistent en une interdiction de voyager et le gel des avoirs visent notamment certains responsables des groupes armés et des membres du CNT

Réagissant à cette décision , le Collectif des membres du Conseil national de transition (CNT), a dénoncé un complot de déstabilisation du Mali par la Communauté internationale. 

« Les membres du CNT sont désignés comme terroristes par le Conseil de sécurité, parce qu'il sait que ces derniers aiment le Mali et sont pour l'inclusivité et contre la partition du pays » a déclaré Aboubacar Sidiki Fomba, président de la Commission scientifique et porte-parole du Collectif des membres du CNT.

« Quels critères le Conseil a utilisés pour classer ces personnalités comme terroristes ? » s'interroge Aboubacar Sidiki Fomba.

Accusé d’avoir des liens depuis 2016 des liens avec le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans , Mohamed Ousmane Ag Mohamedoun, secrétaire général de la Coalition du peuple de l'Azawad (CPA) et membre du Conseil national de transition a pour sa part qualifié ces allégations de « fausses et insensées ».

« Ils sont tombés gratuitement sur moi et aujourd’hui même le dernier cultivateur, dernier éleveur du pays sait que je suis un homme de paix, que je suis un facteur d'accélération du DDR (Désarmement Démobilisation et Réinsertion, NDLR) » s’est il défendu.

Lundi , le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté l'unanimité, une résolution renouvelant les sanctions contre le Mali pour une année supplémentaire.