Même si au sein de l'opinion le vaccin fait plus peur que la maladie, l'INFAS a lancé depuis hier une vaccination obligatoire de masse contre la Covid-19, de son personnel administratif, des étudiants et des enseignants.

Ce sont au total 12 mille doses de vaccins qui ont été réquisitionnés pour toutes les six antennes de l'INFAS. Selon Yougoné Bi Faustin, conseiller spécial de la Directrice de l'INFAS, cette vaccination reste obligatoire à cause du ravage de la pandémie de COVID-19.

«Il faut se soumettre à la vaccination. C'est la seule façon selon la Directrice de se prémunir des formes graves et de se protéger contre la COVID-19 », a confié le Conseiller enseignant.

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Débutée hier, la vaccination va s'étendre sur 3 à 4 jours et au niveau de l'antenne d'Abidjan environ 3000 personnes, étudiants et personnel confondus sont concernés.

Yougoné Bi Faustin a invité chacun des acteurs de l'INFAS à se soumettre à cette vaccination qui est capitale pour la santé et à encourager le personnel, les enseignants et les étudiants des antennes d'Abengourou, d'Aboisso, de Daloa, de Bouaké et de Korhogo à se faire vacciner.

«Tous les étudiants, tous les enseignants qui ne sont pas encore vaccinés, de grâce aller vous vacciner. On sait bien que chaque vaccin a un effet secondaire. La situation est difficile, il n’y a plus de place dans les hôpitaux, la vaccination va nous prémunir contre les formes graves c'est déjà un élément essentiel », avait précisé, la Directrice générale de l'INFAS lors du salut du drapeau.

Avant le lancement de cette vaccination, la Directrice générale avec sensibilisé les étudiants dans la pratique de l'hygiène au sein de l'institut national de formation des agents de santé.

Le Professeur Mėliane N'Dhatz-Ebagnintchie épouse Sanogo a invité les étudiants à prendre soin des toilettes et des amphithéâtres et leur a demandé d'être des exemples en tenant l'environnement propre.

Pour rappel, si nombreux sont ceux qui commencent par douter des chiffres et qui craignent les effets secondaires des solutions ARN messager ou des vaccins, près de deux ans après sa médiatisation, la Covid-19 n'a pas trouvé en Côte d'Ivoire un terreau favorable, très peu de cas, bien soignée et un infime taux de létalité inférieur à 0,5%.

Wassimagnon