Fast Track de Berluti samedi à Abidjan

Impossible de la louper tellement ceux qui la portent sont nombreux jusqu'à décourager les vrais amateurs.

Le modèle Fast Track de la maison française Berluti s'impose progressivement comme la chaussure à avoir pour qui souhaite se faire voir ou montrer sa richesse dans une Côte d'Ivoire qui affiche fièrement les signes ostensibles de sa croissance.

Lancée à 720 euros TTC en France en 2016, soit un peu moins de 500 000 Fcfa, il vous faudra désormais débourser 1200 euros TTC, soit près de 800 000 Fcfa, pour vous en procurer une en boutique, à Paris du moins.

Le bottier du Groupe LVHM n'est pas représenté officiellement en Côte d'Ivoire, face à une très forte demande, il est néanmoins très simple de se procurer ce modèle hybride, mi-brogue mi-sneaker, au succès remarqué qui agace les puristes, à travers un tas de réseaux de revendeurs.

Plus généralement, si porter Berluti était hier réservé aux esthètes, si l'époque de l'Ultima si chère à Hamed Bakayoko parait lointaine, la vulgarisation de la marque en Côte d'Ivoire contraint les amateurs chevronnés à se tourner progressivement vers d'autres bottiers plus exclusifs. Voir Berluti être porté par tout le monde ou presque n'est pas pour flatter leur égo.

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Victime de son succès ivoirien, des contrefaçons chinoises de Fast Track, ou des modèles ressemblant, commencent à se faire remarquer aux pieds de certains. De même pour les modèles les plus récents de cette gamme "confort" chez Berluti, certes plus proches des baskets des marques de sport américaines bon marché largement diffusées, que de l'iconique Richelieu de la maison, l'Alessandro.

Enfin, parmi les nouvelles tendances observées aux pieds de connaisseurs du Pays, les prestigieuses Corthay ou Maison Felger, nouvelle venue dans le monde des chaussures de luxe sur-mesure abordable (800 euros prix de départ, ndlr), très en vue actuellement.

Amy Touré