Le dimanche 19 septembre 2021 marquait l’histoire sombre de la Côte d’Ivoire avec le déclenchement de la Rébellion par Guillaume Soro et ses amis dans leur volonté de vouloir renverser le pouvoir légal de Laurent Gbagbo.

Cette nuit-là et jusqu’au petit matin, plusieurs personnalités ont été tuées lâchement dont l’ancien chef d’Etat, ivoirien le Général Robert Guéï, accusé par le régime d’alors, d’être de l’un des investigateurs du coup d’Etat manqué qui s’est mué en une rébellion.

19 ans après sa disparition brutale, son fidèle disciple, Albert Mabri Toikeusse affirme que les aveux des acteurs clés de la crise de 2002 innocentent totalement aujourd'hui.

« 19 ans aujourd'hui que nous avons connu la journée la plus pénible de la vie de l'UDPCI. Le ciel s'était effondré vers 13 h et la sécurité des proches du Président Robert GUEI, encore en vie, était menacée. 19 ans de résistance et de combat qui nous ont permis de conserver notre rang, mais surtout de préserver l'espoir de lendemains meilleurs. 19 ans après ce moment sombre de l'histoire de notre pays, l'opinion nationale et internationale retient que les propos et aveux des acteurs clés de la crise de 2002, innocentent totalement aujourd'hui le Président GUEI, relativement aux fausses accusations ayant occasionné son lâche assassinat, d'où la nécessité de sa réhabilitation par la République », a écrit le Président de l’UDPCI.

Le Tribunal d’Abidjan a condamné, en février 2016 à la perpétuité les deux principaux suspects Dogbo Blé et Anselme Yapo Séka dit Séka Séka dans l’affaire de l’assassinat du Général Robert Guéï.

Donatien Kautcha, Abidjan