Plusieurs membres de mouvements de la société civile dont Anais Drabo du mouvement “Sauvons le Burkina Faso” ont été par les forces de sécurité après l’organisation d’une marche illégale le 27 novembre dernier au Burkina Faso.

« Anaïs Drabo, membre du Comité Exécutif du Mouvement Sauvons le Burkina Faso, a encore été arrêtée ce samedi matin par des gendarmes » annonce ledit mouvement dans un communiqué. 

« Samedi dernier, elle avait également été interpellée puis relaxée par les mêmes gendarmes », selon le mouvement qui « ignore pour l’instant les raisons de cet acharnement contre la digne combattante ».

« Mais tout porte à croire que nos gouvernants, dépassés par les évènements, sont décidés à tuer notre démocratie pour d’intérêts égoïstes » a souligné le mouvement. 

Avant Anais Drabo, deux autres personnes, Mamadou Drabo et Hervé Ouattara, avaient déjà été interpellés pour avoir organisé la marche du 27 novembre sans autorisation des autorités communales.

Selon des sources concordantes, ils auraient été déposés à la maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (Maco), accusés d’ atteinte à la sûreté de l’état », après avoir été présentés à un juge. 

Ils sont également poursuivis pour destruction de biens publics, la marche organisée par leurs manifestations qui réclamaient la démission du chef de l’Etat, ayant occasionnés des actes de vandalisme dont le saccage de la direction de la perception et de l’état civil de la mairie de Ouagadougou. 

Lors de leur manifestation à Ouagadougou, les manifestants avaient également tenter de saccager le siège de campagne du parti au pouvoir, le mouvement du peuple pour le progrès (MPP) et d’incendier des biens privés.

Boa, Ouagadougou