Akissi Kouamé jeudi à Abidjan (ph KOACI)

La Journée nationale d'hommages aux Doyens qui est à sa 3ᵉ édition cette année était consacrée à pour l'instant à l'unique femme de l'armée ivoirienne élevée au grade de général de brigade, Akissi Kouamé. L'officier supérieur de l'armée a été célébrée jeudi à Abidjan, comme constaté sur place par KOACI. 

La première articulation de la célébration a été une conférence publique dans un grand réceptif hôtelier de Cocody. La conférence qui avait pour thème, "Général KOUAME Akissi : itinéraire d'une femme moderne", avait pour animateur, le Dr Djofolo Doumbia, Enseignant-chercheur, biographie et Directeur de la Communication de l'Université Félix Houphouet-Boigny.

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Le conférencier a fait ressortir l'environnement et le trait de caractère de la personnalité du Général qui ont été propices à son ascension sociale.

Bien avant, il a rappelé sa biographie. 

"Le général Kouamé Akissi, née le 1er janvier 1955, à Singrobo (Tiassalé, Côte d'Ivoire) est médecin-militaire. Elle commence l’école primaire à Singrobo puis poursuit ses études dans une congrégation religieuse à Agnibikekrou et à Abengourou. Après son admission en 6e, elle est orientée au Lycée Sainte-Marie de Cocody puis choisit la faculté de médecine pour ses études universitaires. Le 10 janvier 1981 alors qu’elle est étudiante en 5ᵉ année de médecine, à l'Université d'Abidjan, elle rejoint l'armée. De juillet à septembre 1981 elle suit une la formation commune de base (FCB) à l’École des forces armées de Côte d’Ivoire à Bouaké. Elle soutient sa thèse de doctorat le 23 juin 1983. De juin à juillet 1983, elle retourne à l’École des forces armées de Côte d’Ivoire pour y suivre la formation aux cours d’officiers. À la suite de cette formation, elle reçoit les épaulettes de médecin lieutenant. En août 1983, elle devint la première dans l’Armée de Côte d’Ivoire à obtenir le brevet de parachutiste à la compagnie des paracommandos du 1er Bataillon d'Akouedo".

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"Une personnalité traversée par des valeurs" dont le fait d'être "affable" et "studieuse" dira le Dr Djofolo Doumbia pour qui, la cellule familiale de la première femme haut gradé de l'armée essentiellement en campagne y a été beaucoup pour sa "niche de développement personnel".

Un environnement qui, a-t-il expliqué, a façonné son être, sans fioritures. À cela, l'Enseignant-chercheur a aussi ajouté que l'éducation religieuse a modelé la vie du médecin-militaire. De nombreux témoignages de proches, amis et connaissances sont venus en soutien à ce qui vient d'être dit.

La seconde articulation a été la dédicace de l'une des 3 œuvres écrites pour célébrer la générale. 

"Le parcours du combattant", une œuvre autobiographique. C'est par une visite d'exposition photos que la conférence qui a vu la participation de représentants de personnalités dont le président du Sénat Ahoussou Kouadio a pris fin. 

Très émue, le Général de brigade a rendu gloire à Dieu et remercié ceux qui ont permis à ce qu'elle soit honorée notamment, les organisateurs ainsi qu'à la royauté d'Anokoua-Gon, aux officiers et "filles" venus la soutenir. 

À l'endroit des envoyés de présidents d'institutions et de ministres, elle leur a demandé de transmettre le fait qu'elle a bien reçu leur message, n'omettant pas d'également leur dire merci.

L'édition 2021 de l'activité de la Commission nationale d'hommages aux Doyens a été clôturée par un diner-gala. Le Pr Hyacinthe Sarassoro et le ministre Amon Tanoh ont été les toutes premières personnalités à être magnifiées.

Wassimagnon