En imposant le vaccin anti Covid 19 et les tests PCR comme condition d'accès aux stades, l'OMS via la CAF, espérait voir les camerounais se faire vacciner majoritairement. 

 C'est peine perdue.

Les autorités camerounaises tentent même le tout pour le tout pour remplir les stades lors des matchs de la Can Total Energies 2021.

Depuis le début de la Can Total Energies Cameroun 2021, à l'exception du match d'ouverture à Olembe qui a presque fait le plein d'œuf et Garoua, les autres stades sont restés désespérément vides. 

La faute non pas au prix du ticket comme tentent de faire croire les médias occidentaux dans leur tentative de diabolisation de l'Afrique, mais au rejet de la vaccination.

Les fan-zones, sont pleines à craquer.

Le virus ne se transmet il pas dans les fan-zones, bars, restaurants et autres lieux où le vaccin n'est pas obligatoire ?

À Bafoussam (ouest), les autorités envisagent de mettre sur pied des cars de transport et billets d'accès gratuits aux stades.

Le gouverneur de l'ouest a même demandé aux services publics d'accorder une petite permission aux agents de l'Etat afin que ceux ci puissent se rendre au stade.

En réalité, les camerounais qui ont très majoritairement rejeté le vaccin anti Covid 19, ont choisi de regarder les matchs dans les fan zones, les bars, restaurants et autres lieux où on ne leur impose pas le vaccin.

L'OMS et la CAF ont pris une décision contre-productive pour gâcher la belle fête africaine.

Comment le contraire aurait été possible dans un pays où presque personne ne porte de masque dans la rue. 

Au Cameroun, l'on traite le Covid 19 par les plantes naturelles, toutes sortes de médicaments et recettes de grand-mère.

En 2 ans, la Covid maladie anecdotique après deux ans d'observation et au taux de létalité quasi nul (inférieur à 0,1%), y a fait moins de ravages que dans les pays où le vaccin est fortement administré et conseillé comme solution.

Enfin, notons qu'au fil des années, changement de mode sociétal, multiplication de l'offre de divertissement peut être, la CAN fait de moins en moins recette auprès du public.

Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun

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