La protection et la préservation de l'environnement constituent pour nos États, un véritable défi auquel il faudra faire face pour éviter à l'humanité de sombrer.

En Côte d'Ivoire, le Réseau Ivoirien des Communicateurs pour l'environnement et le Développement Durable (RICED) qui a bien compris l'urgence de la question, s'est investi depuis quelques années dans cette lutte. L'organisation dirigée par Toussaint Dja Koffi, ne menage aucun effort pour investir le terrain, afin de sensibiliser et éduquer les populations sur les dangers liés à la dégradation de l'environnement et les avantages qu'elles en tirent en le protégeant.

Pour 2022, le RICED a inscrit sur son programme d'activités, plusieurs actions qui ont été dévoilées ce mardi 08 février à la presse au plateau, le quartier des affaires au cœur d'Abidjan.

Au nombre de ces actions, l'on peut citer le forum du développement durable qui est une tribune mensuelle d'échanges sur les questions environnementales, la publication d'un magazine de traitement de l'information environnementale dénommé Sud Alerte et surtout le Festival des Images Environnementales pour le Développement Durable (FIEDD). Ce festival qui est à sa quatrième édition après celles de 2013, 2014 et 2016, se déroulera cette année du 28 au 30 avril. C'est une plateforme offerte aux acteurs du développement durable pour faire connaître leurs actions de sensibilisation par les œuvres artistiques, culturelles et intellectuelles. C'est également une activité écologique, culturelle et touristique qui invite à la promotion de l'économie verte.

Au cours de ce festival, il y aura des expositions, des concours, des sensibilisations sur le terrain et des spectacles.

L'innovation principale lors du FIEDD 2022, sera la participation de plusieurs délégations en provenance de l'étranger. Il se déroulera autour du thème : " Dégradation de la zone côtière et pollution des lagunes, Sauver et Restaurer les écosystèmes aquatiques". Pour le président du RICED, Toussaint Dja Koffi, il faut agir vite, car les dangers liés à la dégradation de l'environnement sont réels.

"Notre vie et celle de la postérité sont en danger. Des villes comme Assinie, Grand-Bassam, Abidjan, Jacqueville et Grand-Lahou risquent de disparaître si rien n'est fait. Il est donc important de mener des actions pour préserver la qualité de nos eaux", a-t-il prévenu.

Le représentant du ministre de l'environnement et du développement durable, Nazaire Lavry Grah, a félicité le RICED pour ces initiatives et s'est dit heureux de constater que les actions du gouvernement sur l'environnement soient complétées par des organisations comme le RICED. Quant à Jean Claude Coulibaly, président de l'UNJCI, il a fait savoir au RICED qu'il pourra compter sur l'apport des journalistes dans l'accomplissement de sa noble mission.

Wassimagnon