Robert Dussey et António Guterres (ph)

Le chef de la diplomatie togolaise, Prof Robert Dussey, s’est entretenu le jeudi 10 février à New York aux Etats Unis avec le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, et lui a fait part du projet d’une conférence de haut niveau sur les transitions politiques et la lutte contre le terrorisme au Sahel et en Afrique de l’Ouest.

Dans un communiqué de presse rendu public suite à cet entretien, le ministre des togolais des Affaires étrangères a précisé le but de la conférence que son pays projette d’organiser.

Après avoir félicité Guterres pour son rapport sur l’activité de l’Organisation et ses « cinq priorités urgentes » pour 2022 qui détermineront le sort des peuples et de la planète pour des décennies, le ministre Dussey a présenté au Secrétaire général, l’initiative togolaise d’organisation, en avril 2022 à Lomé, d’une conférence de haut niveau sur les transitions politiques et la lutte contre le terrorisme au Sahel et en Afrique de l’Ouest ». Dussey a cet effet sollicité le parrainage de cette conférence par les Nations Unies.

Selon le ministre Dussey, le projet répond non seulement à une préoccupation urgente de l’heure, mais également s’inscrit dans le cadre de la Stratégie sous-régionale et interrégionale du Togo de lutte contre le terrorisme et de préservation de la paix au Sahel.

Comme retombées, il a fait noter que cette conférence sera l’occasion pour le Togo, mais aussi pour des acteurs régionaux et internationaux et des différentes parties prenantes « d’examiner les tendances et développements récents dans la région du Sahel et les pays de l’Afrique de l’Ouest en proie à l’extrémisme violent et au terrorisme et de réfléchir sur les voies, stratégies et moyens pouvant aider à contenir la dissémination de la menace terroriste et à rester mobilisés de façon soutenue face à ce péril pendant et après les transitions politiques ».

En plus de ces objectifs projetés, le chef de la diplomatie togolaise a ajouté que l’initiative permettra « de réfléchir sur les réformes possibles des mandats et actions des opérations de maintien de la paix et/ou opérations de lutte contre le terrorisme pour mieux les adapter aux besoins réels des populations et aux défis sécuritaires de la région du Sahel ».

En somme dira-t-il, l’initiative de Lomé contribuera à mieux comprendre l’évolution des dynamiques et logiques sécuritaires de la région sahélienne et de l’Afrique de l’Ouest et de développer une approche réaliste de l’accompagnement des transitions politiques dans un espace structurellement sous menace.

Mensah,   

Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria

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