Burkina Faso : Cinq délinquants dont des vendeurs de « billets noirs » interpellés
La Police Nationale au Burkina Faso a mis aux arrêts cinq délinquants membres de divers réseaux dont certains membres, des escrocs, étaient des vendeurs de « billets noirs ».
Dans le cadre de la lutte contre le banditisme et l'insécurité, le Commissariat Central de Police de la ville de Ouagadougou, a mis fin aux activités malsaines de cinq présumés délinquants qui écumaient la capitale burkinabè.
Évoluant au sein de trois (03) réseaux différents, ces présumés malfrats, dont l’âge est compris entre 16 et 40 ans, s’adonnaient à plusieurs types d’infractions. Parmi eux, deux ont été déjà déférés.
Le premier groupe, formé d’un binôme, s’était spécialisé dans les vols à main armée et les vols avec effraction. Ils opéraient tard la nuit, dans les endroits isolés et mal éclairés de plusieurs quartiers tels Toeyibin, Patte-d’Oie et Pissy, selon la police nationale.
Le second réseau, composé de présumés escrocs, agissait en bande organisée avec des complices résidant dans un pays voisin.
Ses membres, grâce à un stratagème dont eux seuls ont le secret, parvenaient à convaincre leurs victimes qu’elles pouvaient devenir riches en achetant des « billets noirs » qui, une fois lavés avec un produit spécial, deviendraient de vrais billets de banque.
La dernière bande est composée d’individus spécialisés dans la confection, le transport et l’écoulement de faux timbres fiscaux.
A l’aide d’un imprimeur implanté à l’étranger, ils faisaient imprimer à grande échelle des timbres fiscaux à moindre coût qu’ils convoyaient à Ouagadougou pour ensuite être vendus sur le marché.
Au moment de l’interpellation de tous ces présumés malfrats, il a été saisi entre leurs mains un pistolet automatique, cinq (motos, 64.900 faux timbres fiscaux évalués à près de 28.000.000 FCFA, un lot important de billets noirs, des coupures de faux billets de 5.000 FCFA et plusieurs autres objets.
La Police Nationale a réitéré son invite aux populations à plus de vigilance autour d’elles et à continuer la dynamique des dénonciations des cas suspects aux numéros verts mis à leur disposition.
Boa, Ouagadougou
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