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Cameroun : Grève des enseignants, la répression au coeur de la riposte du gouvernement
 

Cameroun : Grève des enseignants, la répression au coeur de la riposte du gouvernement

 
 
 
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 Il y a 1 an
 
 
 
 
 
© Koaci.com - lundi 09 mai 2022 - 07:44

Paul Atanga Nji, Ministre de l'Administration territoriale (Ph)



Paul Atanga Nji, le ministre de l'Administration territoriale (Minat, équivalent du ministère de l'Intérieur), demande aux gouverneurs des régions de "procéder à l'identification systématique et à l'interpellation" des enseignants signataires des tracts véhiculés par les mouvements On a Trop Supporté (OTS) et On a Trop attendu (OTA).


Le Minat soutient que ces organisations sont illégales.

 

"Bien plus, certains enseignants qui se réclament de ces organisations ont été surpris avec des responsables des partis politiques et d'ONG", affirme Paul Atanga Nji.


'L'objet des échanges n'avait aucun rapport avec les doléances des enseignants, mais plutôt des projets à caractère insurrectionnel. Ces suspects sont actuellement en cours d'exploitation", précise le Minat.


 

Aussi demande-t-il aux gouverneurs de procéder dès ce jour à l'identification et à l'interpellation le cas échéant des signataires des mouvements OTS et OTA.


Yaoundé craint visiblement que le mouvement d'humeur OTS s'enracine et débouche sur un nouveau conflit, à l'instar de la grève des enseignants du nord-ouest qui a ouvert la voie à la crise anglophone.


Entamé il y a 3 mois, le mouvement OTS a été interrompu après les promesses du gouvernement. Des enseignants s'organisent pour le relancer.


 

Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun

-Joindre la rédaction camerounaise de Koaci au 237 691154277-ou cameroun@koaci.com



 
 
  Par Koaci
 
 
 
 
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BAHEFOUE
Vraiment il faut être africain pour voir des choses pareilles. Pourquoi choisir la voie de la répression au lieu de bien négocier quand le gouvernement a tort. Les enseignants maintenus dans la misère avec blocage des carrières ne dérange pas le gouvernement, je trouve cela bizarre. Les promesses faites ne sont pas des réalisations il est alors inutile d'emprunter cette voie répressive. Un enseignant peut être en classe et vider le contenu du cours de son intérêt. La force ne resoudra pas le vrai problème de fond. On aurait dû surseoir à la CAN et payer le salaire des enseignants. Que Dieu vienne à la sagesse..
 
 il y a 1 an     
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