La joie d'avoir été admis en 2019 aux concours de la Fonction Publique semble rencontrer un goût amer chez certains fonctionnaires d'emplois dits interministériels affectés au Ministère des Mines, du pétrole et de l'énergie.

Selon les informations en notre possession, les affectés dans ledit Ministère pour la plupart depuis plus d'une année tarderaient à amorcer leur carrière, cela étant assujetti à la validation préalable de leurs prises de services dans le SIGFAE par la Direction des Ressources Humaines (DRH).

 Ces derniers dont on ignore le nombre exact subissent un grave préjudice du fait de cette situation car leur carrière semble être prise en otage par la DRH, font savoir certains sous le sceau de l’anonymat.

Il serait à observer que le Ministère, fait également face à l'arrivée d'une nouvelle vague des nouveaux fonctionnaires de l'année 2020, sans que pour autant, une solution soit apportée à la situation de ceux qui y sont en instance d'affection depuis. 

 Ces derniers saluent la nomination du Ministre Coulibaly Sangafowa et l'appelle à être sensible à leur situation. Les concernés espèrent beaucoup des nouvelles autorités de ce Ministère dont l'importance dans l’économie ivoirienne n'est plus à démontrer.

 « Cette situation contraste clairement avec les objectifs du Président de la République dont la volonté est de résorber suffisamment le taux de chômage dans notre pays. Un tel élan ne saurait être mis-en mal par cette lenteur administrative criarde observée dans ce Ministère depuis quelque temps », déplorent-t-ils.

Au regard de ce qui précède, ils peuvent affirmer que le tout nouveau Ministre de ce Département hérite d'un véritable problème à caractère socio-professionnel et sa capacité à pouvoir y faire face promptement présagerait d'une entrée réussie de sa prise de fonction à la tête de ladite administration. 

Pour l'heure, ils souhaitent beaucoup de courage à aux nouveaux fonctionnaires se trouvant dans cette situation et espèrent vivement qu'une solution soit trouvée pour soulager ces pères et ces mères de famille qui croupissant sous le poids de la misère devant cette difficile attente.

Donatien Kautcha, Abidjan