Des motos à Yaoundé (Ph)

Pour une énième fois, le préfet du Mfoundi relance la mesure interdisant les motos taxis dans le centre urbain de Yaoundé. Il y a peu d'espoir que la mesure sera respectée par les conducteurs des motos taxis.

Mercredi, Emmanuel Njikent le préfet du Mfoundi a rappelé aux responsables des syndicats et conducteurs de motos taxis l'importance du respect des zones de circulation dans la capitale Camerounaise.

L'autorité administrative a émis les menaces de mise en fourrière pour toutes les motos interpellées dans les zones interdites.

Les conducteurs de motos taxis sont accusés de non respect du code de la route et de manquer de respect aux autres usagers.

 Et, d'être à l'origine de nombreux accidents.

Mais aussi, de favoriser la montée de l'insécurité par des vols à l'arraché et les agressions.

De son côté, Luc Messi Atangana le maire de la ville de Yaoundé, accuse les motos de non respect des normes en vigueur.

"Aucune moto n'est immatriculée. Les conducteurs de motos ont toujours évolué dans le désordre et dans un système généralisé de tolérance administrative", a-t-il affirmé.

L'interdiction d'accès de certaines zones du centre ville sera - t - elle respectée par les conducteurs de motos ? 

En effet, ce n'est pas la première fois que les pouvoirs publics interdisent les motos taxis dans certaines zones du centre urbain de Yaoundé.

 L'interdiction est régulièrement violée du fait de la corruption.

Les agents municipaux et de la police laissent passer les conducteurs de motos contre un petit billet ou quelques pièces de monnaie.

Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun

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