Une unité de police à Lagos (ph)

La police de l'Etat de Lagos au Nigeria a rejeté les allégations selon lesquelles certains éléments criminels se seraient déplacés à Badagry pour attaquer les habitants. La police a conseillé aux populations à ne pas tenir compte du message vocal WhatsApp qui contient cette rumeur.

Le démenti a été fait hier mercredi à Lagos par le chargé des relations publiques de la police de l'État de Lagos, Benjamin Hundeyin. Pour couper court à la rumeur, la police a mis au point qu'il s'agit d'une fausse alerte et a averti ceux qui diffusent de fausses nouvelles à se tenir à l'écart de l'État.

Dans la déclaration rendue publique, la police a déclaré que son attention a été attirée sur une note vocale virale de WhatsApp affirmant que des Peuhls sont arrivés à Badagry en vue d’une attaque dans la ville.

Après avoir démenti la rumeur et pour rassurer les populations, la police de Lagos a assuré que « le contenu de la note vocale est entièrement faux et malicieusement conçu pour provoquer une panique inutile ».

A l’origine de la sortie de la police de Lagos, un message vocal WhatsApp a circulé prétextant que des Peulhs sont arrivés dans des localités comme Muhammadu Buhari Estate, Agemowo, Badagry et ont planifié d'attaquer Badagry. La rumeur a suscité la peur et la panique au sein de la population, forçant certains habitants à quitter leur milieu.

Mensah,   

Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria

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