La dernière sortie de Issiaka Diaby, président du Collectif des victimes en Côte d'Ivoire (CVCI) a suscité des réactions chez certaines entreprises accusées de fabriquer du faux fer qui serait à l'origine des effondrements des immeubles et maisons.

C'est le cas de l'entreprise King Ivoire Sarl. Dans une déclaration, ses responsables affirment qu'ils détiennent une attestation de conformité CODINORM N°298/21 P1 22T2#4/1. Et ne sont pas concernés par la fabrication de faux fer à béton dont fait allusion Issiaka Diaby.

"Des articles parus ces derniers jours pointent du doigt KING IVOIRE SARL et plusieurs autres compagnies, les accusant de fournir au marché ivoirien du fer à béton de mauvaise qualité.

D'entame, nous, KING IVOIRE SARL sommes de tout cœur avec les victimes du/desdits sinistres et nous leur exprimons toute notre compassion. Nous sommes engagés auprès d'eux dans la quête de la vérité afin qu'aux termes des expertises, nous puissions définitivement situer les responsabilités.

Lors de la conférence de presse donnée par Monsieur Issiaka DIABY, nous comprenons que le fer noir, le fer à béton issu du recyclage est taxé de fer de qualité douteuse, cette affirmation est erronée en ce qui nous concerne parce que nous avons l'attestation de conformité CODINORM N°298/21 P1 22T2#4/1.

En effet, cette attestation authentifie les matériaux utilisés, le schéma détaillé de fabrication, les résultats d'auto-contrôle et les rapports d'essai N°2020/DGC/MC/0214 délivrés par le LBTP font de KING IVOIRE SARL une compagnie aux normes de fabrication ivoiriennes.

Issus du processus de production validé par CODINORM « Côte d'Ivoire normalisation », nous pouvons affirmer que notre fer à béton de diamètre :

10mm, 12mm, 14mm, 16mm, 20mm, 25mm, 25, 32mm est conforme aux exigences requises et que le fer de KING IVOIRE est facilement reconnaissable sur le marché par les verticales (nervures) uniques présentes sur notre matériel. Par ailleurs, nous restons disponibles pour toutes expertises visant à s'enquérir de la bonne qualité de notre produit".

Notons qu'en principe, aujourd'hui, les entreprises mises en cause par Issiaka Diaby doivent comparaître devant le tribunal de Yopougon.

Wassimagnon