Civil portant un portrait du Président Assimi Goïta (ph)-

Le président de transition, le colonel Assimi Goïta, a vendredi la loi électorale , condition importante à l’organisation d’élections et à un retour des civils au pouvoir.

Adopté le 17 juin par le Conseil national de transition (CNT), l’organe législatif installé par les militaires au pouvoir au Mali, la nouvelle loi électorale du Mali a été promulguée par le président de la transition malienne, Assimi Goïta

Le gouvernement malien avait indiqué qu’une fois cette loi électorale adoptée, il pourrait présenter très rapidement à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) le calendrier qu’elle réclame, avec le détail des étapes qui mèneraient à des élections précédant le retour des civils au pouvoir.

Même si elle est une condition pour un retour au pouvoir des civils , la nouvelle loi a fait débat au sein de la classe politique

 Sa version révisée pourrait permettre aux militaires de la Transition de se présenter à la prochaine élection présidentielle, à condition de démissionner quatre mois auparavant. 

Elle rappelle également que la version révisée de la charte adoptée le 21 février dernier par le CNT prévoit aussi qu’en cas de vacances de la présidence de la Transition «pour quelque cause que ce soit» c’est le président du CNT qui le remplacerait.  

Après un coup d'Etat survenu le 18 août 2020, une transition politique est en cours au Mali depuis le 15 septembre 2020 pour 18 mois. Cependant, les autorités de transition négocient avec la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) une prolongation de ce délai.