Les présumés trafiquants d'ossements humains (Ph)

Nouvelle arrestation de présumés trafiquants d'ossements humains au Cameroun. Cette fois les arrestations ont eu lieu à Yaoundé la capitale du Cameroun.  

Activement recherchées depuis plusieurs mois, les 

quatre personnes ont été interpellées en possession d'une petite valise dans laquelle était dissimulés des os humains fraîchement déterrés. Selon d'autres sources d'autres membres du réseau sont activement recherchés par la gendarmerie nationale.

 Ils sont soupçonnés d'alimenter un vaste réseau qui aurait des ramifications hors du territoire national.  

En fin de semaine dernière, le bureau spécial des recherches et enquêtes criminelles (Bsrec) du Groupement de gendarmerie territoriale du Mfoundi (Centre), ont procédé sur renseignements, à l'arrestation de 2 suspects.

La fouille de la valise des deux hommes a permis de découvrir des ossements humains dissimulés dans des sacs de ciment.

L'exploitation de l'un des suspects a mené les gendarmes jusqu'au fournisseur, résidant à Mvog Betsi, un quartier populaire de Yaoundé.

Et, vers un autre de ses complices, qui selon ses aveux, l'avait contacté afin de trouver un preneur pour "cette marchandise" . 

Les suspects ont été présentés à la presse mercredi. 

Un business florissant

Le trafic d'ossements humains est un business florissant au Cameroun.

Des jeunes sans emploi dans un pays ravagé par le chômage, y trouvent une aubaine pour se faire de l'argent facilement par la profanation des tombes.

Les ossements humains sont généralement utilisés pour des pratiques mystiques.

 Notamment l'envoûtement, et la fabrication de certaines drogues connues sous le nom de "Thai" et le "caillou".

"L'enquête ouverte pour démanteler le réseau se poursuit", indique la gendarmerie nationale.

Les quatre trafiquants présumés seront présentés vendredi à un procureur.

Armand 

Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun

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