Elles sont considérées par certains médecins comme des tueurs silencieux qui, s'ils ne sont pas vite détectés constituent un gouffre financier pour les patients.

Le diabète et l’hypertension artérielle sont des maladies à prendre très au sérieux. C’est pour cela que les samedis 13 et dimanches 14 août 2022 au groupe scolaire AB de Yaou dans la commune de Bonoua, au sud-est d'Abidjan, la Fondation Abassoh Darius Okon (Fado), a initié ces deux journées pour informer les populations de la localité de Yaou.

Deux journées qui furent doublées d'une opération de déparasitage de 800 enfants et de remise de vêtements aux démunis.

Ce sont donc au moins 350 personnes qui ont passé des examens médicaux visant à détecter le diabète et l'hypertension artérielle.

Cette action à caractère humanitaire s'est déroulée, était l’instant idéal pour la Fado de mobiliser ses partenaires autour de cette campagne qui a tenu ses promesses au regard de l'intérêt des population-cibles.

Darius Abassoh, président de la Fado, a profité de cet instant pour décliner les objectifs de sa fondation.

Pour lui, il s’agit de venir en aide aux personnes vulnérables par l'offre de soins de santé et de prise en charge médicale.

« Je demande aux gens de tout faire pour connaître leur statut sur ces maladies au moins une fois tous les deux mois », a-t-il fait savoir.

Mathieu Assamoi, secrétaire général de la cour royale de Bonoua, s'est dit heureux de cette initiative.

« Les gens rechignent à aller vers les médecins, parce qu'ils n'ont pas les moyens donc si les médecins viennent vers les patients, c'est une bonne chose. Le bénéfice de cette action humanitaire est énorme. Une fois le dépistage fait, nous espérons que les gens vont en tenir compte pour surveiller leur santé », s’est-il estimé heureux.

Faut-il rappeler que lors de ces deux jours, les personnes qui ont défilé sous les tentes ont été informés sur le niveau de leur glycémie et de leur tension artérielle.