Des agents de la santé (ph)

Le gouvernement fédéral du Nigeria a prié les médecins et les infirmiers de ne s’adonner à l’exode vers d’autres cieux et a assuré que des mesures d’incitations sont en train d’être mises en place pour lutter contre la fuite des cerveaux au Nigeria.

Le ministre nigérian d'État à la Santé, Joseph Ekumankama, a lancé cet appel le lundi 22 août 2022 au Centre médical fédéral, Ebute Meta, Lagos. C’était lors de l’inauguré du centre d'orthopédie et de traumatologie, le complexe de construction moléculaire et l'usine de gaz oxygène.

Pour son constat, le gouvernement a déploré l'exode des médecins, infirmières et autres professionnels de la santé du pays, ajoutant qu'il s'agissait de l'un des plus grands défis auxquels était confronté le secteur de la santé nigérian.

En exhortant les agents médicaux à ne pas fuir le Nigeria, le ministre Ekumankama a déclaré que « le plus grand défi auquel le secteur est actuellement confronté est celui des médecins et des infirmières qui quittent le pays ». Pour inciter les professionnels de la santé à rester au Nigeria, le ministre nigérian de la Santé a plaidé que « en tant que sacrifice, je les encourage à rester au pays et à nous aider à revitaliser le secteur de la santé. ».

Raisons du départ des médecins

Le choix des médecins et des infirmières de quitter le Nigéria, pour d’autres pays en en majorité des pays occidentaux, réside dans trois facteurs. Ils sont une rémunération médiocre, le manque de satisfaction au travail et la menace pour la sécurité.

En levant le voile sur les statistiques des praticiens médicaux au Nigeria, le ministre de la Santé a fait savoir qu’en 2020, le Nigéria avait un ratio médecin-patient de 1:2 753, ce qui contraste avec le ratio minimum recommandé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) de 1:400 ou 600.

Mensah,   

Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria

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