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Côte d'Ivoire :   Transport, des jeunes filles apprentis « Gbaka » dans le district d'Abidjan, malheureusement exposées à la consommation d'alcool
 

Côte d'Ivoire : Transport, des jeunes filles apprentis « Gbaka » dans le district d'Abidjan, malheureusement exposées à la consommation d'alcool

 
 
 
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 Il y a 1 an
 
 
 
 
 
© Koaci.com - vendredi 26 août 2022 - 16:07



En attendant que l'on retrouve, des dames conductrices de mini-car de transport ou « Gbaka », les jeunes filles se signalent déjà dans l'activité des apprentis. Même si elles ne sont pas encore représentatives, ces jeunes filles semblent exposées à de nombreux risques.


Dix ans plus tôt, il était impensable de voir une jeune fille apprenti Gbaka, aujourd'hui c'est chose faite. Elles ont intégré ce milieu de chargeuses de Gbaka qui autrefois était réservé aux jeunes garçons. Pour s'adapter à ce milieu, ces jeunes filles se vêtissent comme des hommes. Pantalon et t-shirt et chaussures en plastique.


A Abobo, cette nouvelle race d'apprenti est visible sur le tronçon, Abobo-Anyama et Abobo-Liberté dans la commune d'Afjamé. Pour mettre le maximum de passagers dans leurs véhicules, ces jeunes filles font les sprints comme leurs collègues garçons et hèlent, les passants à chaque arrêt.


Pourquoi avoir choisi ce métier qui sied aux garçons et que gagnent ces jeunes filles qui par moment risquent leur vie ?


 

« Je ne suis pas allée à l'école. Je n'ai aucune formation. Au lieu de rester à la maison, j'ai décidé de faire ce métier qui me passionne », a déclaré, AK rencontrée sur la ligne Abobo-Anyama.

Même si c'est la passion qui l'a amené à choisir ce métier pratiqué en général par des hommes, AK, confie qu'elle arrive à survenir aux besoins de sa fille de deux ans que lui a abandonné son père dès sa naissance.


«Je travaille trois fois dans la semaine. Je commence à 5 heures du matin et je finis à 18 heures. L'argent que je reçois de mon patron me permet de joindre les deux bouts », a-t-elle précisé, sans toutefois donner de montant.


AK sait néanmoins que les risques encourus dans la pratique de ce métier sont énormes, mais ne se décourage pas.


« J'ai commencé, il y a seulement deux semaines. Ce n'est pas un travail que je compte faire pendant longtemps. Je suis venue juste me frotter aux hommes. Une fois, un passager a voulu me tabasser parce que je ne lui avait pas remis sa monnaie. Mécontent, il s'est énervé. N'eut été l'intervention des autres collègues, il m'aurait roué de coups. Nous avons également des camarades qui chutent lorsque le véhicule roule », a-t-elle confessée.


Dans le milieu, certains conducteurs de Gbaka interrogés ont avoué qu'ils préféreraient travailler avec des jeunes filles, car elles seraient honnêtes.


 

« Les jeunes garçons sont pour la plupart des malhonnêtes. Ils gardent par devers eux l'argent que nous gagnons, à tel point qu'à la descente du boulot, le chauffeur sort perdant. Il a juste la recette demandée. Cela est courant. Il y'a des apprentis que nous ne maîtrisons pas et nous sommes obligés de les remplacer le jour », a révélé, Issiaka chauffeur, sur la ligne Abobo-Liberté.


Malheureusement, comme l'a indiqué ce chauffeur, les filles qui intègrent ce milieu sont pour la plupart motivées par leur petit ami et elles sont en nombre insuffisant. Selon lui, l'on dénombre seulement cinq jeunes filles « balanceurs » dans le district d'Abidjan.


Il regrette enfin que les filles qui ont embrassé ce métier d'homme font comme les petits garçons. Selon lui, elles fument la cigarette, consomment également l'alcool où se dopent avec des comprimés nocifs tels que le tramadol.


Wassimagnon


 
 
  Par Koaci
 
 
 
 
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SRIKABLA
Les deux sexes peuvent faire ce metier en zone urbaine. J'ai eu á visiter plusieurs continents, je me suis rendu compte qu'il n'y a pas un metier réserver uniquement á un groupe de sexe. Meme la PROSTITUTION qui était une affaire des femmes, est maintenant POPULAIRE ches les hommes.
 
 il y a 1 an     
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aze
Elle fait ce métier car elle doit nourrir un fils de 2 ans abandonné par son mec. Oui un sujet qui doit être traité, au lieu de se battre pour ces jeunes filles, nos parlementaires se battent pour le cumul de paires de fesse. C'est bien de cela qu'il s'agit, vous pouvez VOTER. HONTE.
 
 il y a 1 an     
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