Hubert Oulaye et Laurent Gbagbo à Mama (Ph KOACI)

L’élection présidentielle de 2025 est activement préparée dans les différents quartiers généraux des Partis politiques. À trois ans de ce scrutin présidentiel, impossible pour l’instant d’affirmer avec exactitude qui sera les cadres qui seront choisis au sein des trois grands partis politiques ivoiriens.

Au PDCI de Bédié, au PPA-CI de Gbagbo et au RHDP d’Alassane Ouattara, c’est complètement le suspens. S’il est admis qu’au sein du Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), tous les lieutenants de l’ancien président ivoiriens soutiennent que leur candidat à la prochaine élection présidentielle est le natif de Mama, rien ne prouve que Laurent Gbagbo, 77 ans, sera en lice pour la prochaine élection présidentielle. Pour cause, une loi limitant à 75 ans l’âge pour briguer la magistrature suprême a été introduite à l’Assemblée nationale. Cette disposition, faut-il le souligner, avait sauté lors de la rédaction de la Constitution de 2016, mais le débat a fait rage sur la nécessité ou non de la remettre en place.

En-tout-cas, face à un Laurent Gbagbo qui serait empêché de briguer la magistrature suprême en 2025, KOACI apprend de sources proches du PPA-CI que des cadres compétents au sein de ce parti sont actuellement sur une liste de l’ex-président.

Parmi ces derniers, si l’on cite entre autres Stéphane Kipré, le choix qui pour l’heure retient l’attention de Laurent Gbagbo reste Hubert Oulaye, homme politique ivoirien né à Guiglo dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, 72 ans.

Ce Professeur agrégé de droit public et de sciences politiques à la faculté de droit de l'université de Cocody, militant de la première heure auprès de Laurent Gbagbo serait, sauf changement de dernière minute, le choix du natif de Mama, comme le confirment des sources bien introduites au sein du PPA-CI.

Dans le cercle restreint de ce cadre, député de Guiglo, l’information est déjà sue et l’ancien ministre de la fonction publique de Laurent Gbagbo s’adonne à des médias training (coaching en communication, Ndlr).

Enfin, comme confié, l’argument qui militerait en la faveur de ce cadre de l’ouest ivoirien serait que ce dernier a une assise politique dans sa région, secouée par les différentes crises politiques en Côte d’Ivoire.

À suivre.

Jean Chrésus, Abidjan