Les 3 soldats libérés et leur famille ici dimanche à leur arrivée à Abidjan

En raison de la visite de travail et d'amitié du Président de la Pologne en Côte d'Ivoire, le mercredi, le Conseil des ministres s'est tenu aujourd'hui au Palais présidentiel. Au terme de cette rencontre, lors des échanges avec la presse, Amadou Coulibaly porte-parole du gouvernement, s'est prononcé sur la situation des 46 soldats ivoiriens incarcérés au Mali depuis le 10 juillet 2022 suite à la libération de leurs 3 collègues, samedi dernier.

Le ministre de la Communication a affirmé que la libération des 3 soldates augure des meilleurs lendemains. Il a annoncé que les négociations se poursuivent sous la houlette du pays frère du Togo. Le porte-parole du Gouvernement a également réitéré que la procédure de la libération des 46 soldats encore en détention sera certes un peu longue, mais il ne faut pas désespérer. Amadou Coulibaly a dans la même veine demandé à ses compatriotes d'être optimistes et de faire confiance au chef de l'Etat.

« En ce qui concerne la situation de nos soldats, le conseil a été effectivement informé de la libération de nos 3 militaires qui ont regagné la Côte d'Ivoire, le samedi passé. Nous nous sommes réjoui de cet événement qui annonce de bons auspices. Les négociations se poursuivent sous la houlette du pays frère du Togo. Le Président Faure est impliqué dans ces discussions. Le ministre des Affaires étrangères du Togo a même effectué des visites aussi bien au Mali qu'en Côte d'Ivoire. Le Togo a reçu une délégation ivoirienne, les échanges avec les maliennes. Ce que nous pouvons vous rassurer, c'est que les discussions se poursuivent, nous restons optimistes. La procédure sera certes un peu longue, mais il ne faut pas désespérer et que les Ivoiriens doivent rester optimistes et faire confiance au Président. En effet, quand vous voyez l'énergie que la Côte d'Ivoire a déployée pour faire rentrer ses ressortissants qui étaient en exile, vous imaginez bien, l'énergie qui peut être déployée pour faire entrer des filles et fils que le pays a lui-même envoyé en mission, là-dessus, nous n'avons aucun doute. Le chef de l'Etat a choisi, la voie de la négociation, l'âme des forts comme le disait le Premier président de la République, le Président Félix Houphouët-Boigny. Nous sommes inscrits dans cette voie de dialogue, dans cette voie diplomatique, nous ne doutons pas un seul instant que nos militaires rejoindront leur famille. C'est la certitude que je puis vous donner et je pense que la libération de ces 3 premiers militaires est un bon signe que les choses vont dans le bon sens », a-t-il expliqué.

Wassimagnon