La Conasu hier à Abobo (ph KOACI)

À quelques heures de la prise de parole du Président de la république de Côte d'Ivoire à la tribune de l'ONU à l'occasion de sa 77ᵉ session qui se tient à New-York, la Coalition nationale pour le sursaut (CONASU) a organisé hier dans la commune d'Abobo une marche de soutien à Alassane Ouattara.

Les membres de la Coalition ont marché de la gendarmerie d'Abobo au centre culturel et l'on pouvait lire sur des pancartes et autres banderoles en leur possession, ''Président ADO, le peuple de Côte d'Ivoire vous soutient pour la libération de nos soldats''.

« La Côte d'Ivoire toute entière soutien et fait bloc autour du chef de l'Etat dans cette adresse à la tribune de l'ONU. Cette occasion est la plus belle pour les Ivoiriens et le président Alassane Ouattara de clarifier dans les moindres détails la forfaiture d'Assimi Goïta. Rien ne doit être tabou. La CONASU apporte son soutien indéfectible à Alassane Ouattara et à son gouvernement. L'encourage à cette tribune de l'ONU à dire à Assimi Goïta qu'il est un putschiste. Il a un calendrier clair. Il ne doit pas prendre les Maliens en otage. La libération des soldats, les 46 autres doit être immédiate avant la fin de la semaine », précise la Coalition dans sa motion de soutien au chef de l'Etat ivoirien.

Le présidium de la CONASU a une fois de plus condamné le « chantage et la prise d'otage perpétrée le 10 juillet 2022 par la junte militaire au pouvoir au Mali. Zanga Coulibaly et ses camarades ont demandé à Assimi Goita de libérer les 46 soldats restant suite à la libération des trois dames.

Selon eux, le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, Antonio Guterres en se prononçant sur la détention des 46 soldats ivoiriens au Mali a mis fin au débat.

« Il a soutenu que les soldats ivoiriens détenus depuis le 10 juillet 2022 au Mali y étaient dans le cadre d'une mission pour le compte de la Minusma, contredisant ainsi, la position des autorités maliennes. Cette sortie du Secrétaire général de l'ONU a le mérite de situer les uns et les autres sur la position réelle de l'Onu dans cette affaire », a conclu, le présidium.

Wassimagnon