Le colonel Doumbouya et l'ambassadeur des USA

Les États-Unis ont approuvé les sanctions prises par la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) contre la junte en Guinée.

Les États-Unis ont salué, mardi, les mesures fortes" prises par la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) "pour défendre la démocratie en Guinée", à l'issue de son sommet extraordinaire, la semaine dernière, à New York.

Pour faire plier la junte et obtenir d'elle une durée de transition raisonnable , les chefs de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) réunis en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, ont adopté un régime de "sanctions progressives" à l’encontre de la junte guinéenne et de ses soutiens.

Ces sanctions incluent le gel des avoirs financiers des dirigeants, assujetti d’une "interdiction de voyager" ainsi que la suspension de toute assistance et transaction financière en faveur de la Guinée par les institutions financières de la Cédéao, selon le communiqué publié au lendemain de la réunion.

Selon Washington, le gouvernement de transition n’a pas progressé dans l’établissement d’un calendrier de transition et l’organisation d’élections.

Ces mesures de la CEDEAO ne viseraient qu'à faire évoluer rapidement la Guinée vers une démocratie constitutionnelle dirigée par des civils grâce à un processus transparent et consultatif.

Depuis sa prise de pouvoir à la faveur d’un coup d’État qui avait mis fin au règne du président Alpha Condé, le colonel Mamadi Doumbouya, s’était engagé à mener un processus de transition inclusif en coopération étroite avec la Cédéao mais le délai de 39 mois proposé par la junte passe mal.