Tiémoko Koné ici au côté de Rémy Rioux et Jean-Christophe Belliard ce vendredi à Abidjan



Tiémoko Meyliet Koné, Vice-président de la République a eu aujourd'hui une matinée chargée entre la Conférence des Présidents de Conseils d'Administration des Sociétés d'État et l'agence française de développement (AFD).

En effet, le numéro deux constitutionnel a reçu successivement en audience au palais présidentiel, des membres du bureau de la Conférence des Présidents des conseils d'administrations (PCA) des structures d'État, des sociétés à participation financière publiques, présidée par Antoine Gnizako, PCA de la SODEFOR.

Ils sont venus annoncer l'existence de leur structure au Vice-président de la République et obtenir ses conseils.

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"Nous sommes la Conférence des Présidents des conseils d'administrations (PCA) des structures d'Etat, des sociétés à participation fiancière publiques. Nous sommes 82 dans cette faitière. Nous sommes ici avec certains membres du bureau pour dire que nous sommes les représentants du Président de la République dans les différents Conseils d'administrations. Nous sommes venus dire bonjour au Vice-président de la République et nous faire connaitre. Et surtout l'informer que nous ne sommes pas un syndicat. Nous sommes venus lui dire merci et surtout sécuriser la confiance du côté professionnel et obtenir des conseils du Vice-président de la République", a déclaré, le PCA de la SODEFOR à KOACI.

Le Vice-président de la République s'est également entretenu avec le Directeur général de l'Agence française de développement, Rioux Rémy qui était accompagné de l'Ambassadeur de France en Côte d'Ivoire, Jean-Christophe Belliard.

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Le DG de l'AFD est venu "comprendre là où en est le pays et puis bien positionner ses appuis, ses opérations pour être le plus utile dans ce partenariat d'égal à égal où la Côte d'Ivoire et la France cherchent à contribuer à trouver des solutions aux crises de dérèglement dans lesquelles tout le monde est plongé".

"Je remercie vivement le Vice-président de la République de nous avoir accordé cette audience. Nous nous connaissons depuis, notamment lorsqu'il était gouverneur de la BCEAO. Nous ne nous sommes pas encore rencontrés dans ses nouvelles et éminentes fonctions.

Ça m'a donné l'occasion d'entendre et de comprendre son analyse de la situation du pays, des crises qui frappent aujourd'hui évidemment le monde, la guerre en Ukraine, la crise climatique. J'étais rassuré de voir et d'entendre la transformation de l'économie ivoirienne dans un climat apaisé est en cours, c'est très impressionnant. Nous avons parlé bien sûr de la situation régionale et globale. On a parlé beaucoup du climat et de son impact dans la région. Sa sagesse et sa connaissance sur tous ces sujets a été très précieuse.

Je suis venu également prendre son avis sur notre coopération, je suis avec monsieur l'Ambassadeur de France en Côte d'Ivoire et notamment, tout ce que l'AFD au nom de la France met en œuvre dans le pays.

Ce sont 2000 milliards de FCFA qui sont en cours d'exécution à Abidjan, bien sûr, mais aussi dans l'ensemble du pays. J'ai eu la chance hier d'inaugurer avec le Premier ministre, le Lycée professionnel technique de Yopougon, voir la ministre de la Culture, qui a beaucoup de potentiels pour structurer et renforcer ce secteur économique qui est source d'inspiration. Je signerai, cet après-midi, deux mécanismes de garantie avec Ecobank pour continuer d'appuyer, l'élargissement, l'approfondissement et la transformation du système financier sur la plaque d'Abidjan, de telle sorte qu'il soit capable de financer de façon plus forte encore l'entrepreneuriat, la création d'entreprises pour permettre au pays de faire de la jeunesse, nombreuse de plus en plus qualifiée qui arrive sur le marché du travail pour poursuivre son développement et créer toujours plus de valeurs.

Comprendre là où en est le pays et puis bien positionner nos appuis, nos opérations pour être le plus utile dans ce partenariat d'égal à égal où la Côte d'Ivoire et la France cherchent à contribuer à trouver des solutions, crises de dérèglement dans lesquelles nous sommes tous plongés", a précisé, Rémy Rioux.

Wassimagnon