Ferdinand Ngoh Ngoh Sgpr

Le secrétaire général de la présidence de la République du Cameroun, Ferdinand Ngoh Ngoh, est sous le coup d'une enquête judiciaire. Convoquée dans le cadre de l'enquête ouverte sur la gestion des fonds Covid-19, la deuxième personnalité de la présidence de la République, a refusé de répondre le 18 octobre dernier à la convocation de la justice. Cette fois, c'est un mandat d'amener qui vient d'être délivré pour aller chercher le puissant ministre d'État.

Plusieurs membres du gouvernement ont été auditionnés dans le cadre de l'enquête ouverte sur le "Covidgate" dont un rapport de la chambre des comptes de la cour suprême a documenté des sur facturations, détournements et de nombreuses irrégularités.

Les membres du gouvernement auditionnés ont déclaré avoir agi sur "instructions" du Sgpr le plus proche collaborateur du chef de l'État. 

Harcèlement

Le mandat d'amener contre le Sgpr fait grand bruit depuis quelques jours.

C'est, en effet, la première fois dans l'histoire politique de ce pays d'Afrique centrale que la justice émet un mandat d'amener contre un secrétaire général de la présidence de la République en fonction. 

Mais qui de la gendarmerie ou de la police va exécuter le mandat d'amener émis contre le puissant Secrétaire général de la présidence de la République ?

Certaines voix crient à l'acharnement pour pousser le président Biya à lâcher son secrétaire général. 

Une autre partie de l'opinion estime que le mandat d'amener contre Ngoh Ngoh est une bataille de plus à la succession que se livrent les piliers du régime Biya.

Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun

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