Tenue des éléments de la BAC (ph KOACI) 

La Brigade Anti Criminalité (BAC) de Bouaké, une unité d'élite de la police nationale logée dans l'enceinte de la préfecture de police et dirigée jusqu'à son départ au Conseil National de Sécurité (CNS) par le commissaire Konaté, est au constat, une entité qui fait mains et pieds pour proscrire la grande criminalité de la capitale de la région de Gbêkê et même au delà. Mettre le grappin sur les bandits, voleurs, arnaqueurs, criminels et autres malfrats qui pullulent les rues de plusieurs rues du pays, reste le train train quotidien des hommes du préfet de police le commissaire Mobio Maxime.

Malheureusement, malgré les résultats incontestables fournis après réception d'une plainte, certaines personnes tentent de jeter le discrédit sur ces fins limiers de la police, les accusant de laxisme dans le traitement des dossiers. Celles-ci ignorent certainement que plusieurs structures interviennent dès réception d'une plainte par la BAC.

En effet, KOACI apprend que les éléments de la BAC, ne peuvent nullement traiter un dossier à leurs confiés, si ledit dossier nécessite pour sa rapidité d'exécution, la réception de certaines données sensées être fournies par d'autres structures. C'est généralement la lenteur de réception des données qui met à mal le travail de ces flics de la BAC. Cette situation méconnue par une frange de la population, fait croire à des plaignants que la BAC ne prend pas à bras le corps leur plainte. Pourtant, la faute émane d'ailleurs.

À titre de rappel, les éléments de la BAC de Bouaké, avec la rapidité d'exécution des tâches de toutes les structures impliquées après dépôt d'une plainte, ont mis aux arrêts en un temps record les assassins de l'élève du lycée Djibo Sounkalo, de l'étudiante de l'UAO atrocement tuée à Broukro par un moto taxi, l'arrestation de maître-chanteur, de taximan braqueur, des orpailleurs clandestins assassins..., pour ne citer que ceux-là.

Des victimes et parents de victimes contactés par KOACI, ne cessent de saluer la bravoure de la BAC de Bouaké. « Nous avons été vraiment satisfaits de la rapidité des résultats obtenus quand la plainte a été déposée dans les locaux de la BAC. Aucun centime n'a été déboursé. Tout ce que les policiers nous ont demandé, c'est le récit de la situation que nous avons vécue et qui nous a conduit dans leur bureau pour porter la plainte...» ont unanimement témoigné ces victimes et parents de victimes interrogés qui souhaiteraient que les plus hautes autorités du pays, déploient des éléments de la BAC dans plusieurs endroits stratégiques des différents quartiers de Bouaké, en vue d'endiguer le grand banditisme.

Malgré ces témoignages et tous les efforts fournis par la BAC de Bouaké avec les moyens de bord, des personnes sur les réseaux sociaux, tentent malheureusement de vilipender les hommes de cette unité qui se battent jours et nuits contre le grand banditisme afin d'apporter la quiétude chez la population assoiffée de sécurité.

T.K.Emile, Bouaké

tkemile@koaci.com